Full text |
La fameuaâconvention de 1864’quirégit depuis cette époque
la législation internationale,'expire en 1874. Sana attendre ce
terme qui approche, les pays qui avaient, le plus préconisé
la convention sont ceux qui, des aujourd'hui. l’attaquant le
pins vivement, et veulent, sousipèine de r.e pas la proroger,
rétablir sur des buses nouvelles. Les industriels des quatre
pays contractants se sont réunis à différentes reprises; lisent
puölié-öes mémoires, adressé des pétitions, tenu des ssseip-
■'olées; ppovoipiiV'de.scontéroiices diplomatiques et fait, eu Vm .
ni.it, revivre, plus vivace què-janiais; cot-io éternelle question
des sucres, qui rouait'de ses cendres. On dépit du pacte inter •
' .il par lequel on croyt ' “ ’...............
l'élucidant, l'avoir t
iboim
lia question toutefois est ou suspens entre les gouver-
nements, et semble ne pas devoir de -sitôt-recevoirune sont-.
tioii déftiiifivo. Nous dévoua donc constater simplement
que nos raffineurs, qui prétendent n'avoir jamais rien gagné
aux perturbations continuelles des lois. et. attribuent a cos
bouleversements le diminution de leur rôle rian3 la coueur-
rencà internat ichiate, se sont bornés Jusqu'à présent, â de-
'mander pour leur part, le maintien pur et simple de la con-
vention ito 1801, et son exécution plus stricte par les autres
intéressés. .
■< Voici le tableau des exportations des Sucres raffinés et
betteraves par terre et par mer, du port d’Anvers, pen-
-*■— . i—---— -i ■ lOVO - ' ■■
étant les onze premiers mois de 1872 ;
DESTINA-
- tions.
Afrique......
Angleterre...
Autriche....
Brésil......
Chili.......
Chine.......
Danemarc....
Egypte......
Espagne.....
Etats-Unis...
France......
Gibraltar___
Guinée......
(villes).
Italie....
Maroc.....
Meckienb.
Mexique..
Pays-Bas.
Pérou.....
Portugal....
Poss. angl...
Russie......
; R. d. 1. Plata,
Suède.......
Suisse......
Turquie.....
1869...
SAC,S.
Sucres Raffinés en
PAINS. . POUDRE. CANDIS.
207
411
l'VS
30410
2179
nos?
10182
3020763
4874VÜ9
52U365
5-18023*1
11149
17910
4272' ’
172756
3 73
13735
11S‘>-I0
1-
2677004
4121182
.3280506
3271956
Sucresbruts
DE
BETTERAVES.
5084490
4Ö1Ü
15391812
27138840
50 *3395
15876410
_____Avis do MM. Joseph Pulinckx, courtier.. —
Nous n’avons eu a u’une année ordinaire pour cette feuille,
les prix, eu général, étant très élevés, le stock petit et les ar-
rivages restreints. .
Kentucky : Cette sorte, quoique déjà à uu prix élevé au dé-
' but, n’a lait que hausser peudaut tout le courant de l'année ;
ce sont les tabacs clairs et jaunes pour la coupe, qui ont été
les.pius recherchés : nous pouvons constater une hausse de
5 eenls PB p. 1/2 kilog, depuis le P janvier 1872.
Virginie : Les transactions ont été boruéesâcause des qua-
lités inférieures .Primings) qui ont été importées directe-
ment; les bonnes qualités que nous avons reçues sont arri-
vées lia Londres et de Liverpool.
de Boston ; 2 balles de Riga ; 311 halles d’Odessa;2 balles
d’Alexandrie ; 12 bouta 38 balles de l'Espagne ; 59 bouc., 2023
bône. Côtes.
Arrivages pour la place en 1872 : 1604 bouc. Kentucky ; 621
boue. Virginie; 4200 caisses Seedleaf; 1116 baltes Havane e
— boue. Côtes.
Ventes de premières mains en 1872 :1922 bouc. Kentucky ;
644 bouc. Virginia; 2210 caisses Seedleaf; 813 balles Ha van#
et 15 bouc. Côtes.
Stock au 31 décembre 1872 ; 338 bouc. Kentucky ; 294 bouc.
Virginie ; 1990 caisses Seedieaf ; 365 caisses Hava ne et —
bouc. Côtes.
teintures. — Les affairas en cet article n’ont de nouveau
pas été tres considérables depuis une année sur notre place,
les arrivages en droiture n'ayant eu que peu d’importauce.
Nous constatons toutefois, avec satisfaction, que quelques
essais d’importation des pays de production, ont été tentés
cette année et quoique nous ne puissions pas dire qu’ils aient
été tous couronnés d’un plein succès , nous espérons cepen-
dant bien que les importateurs ne se laisseront pas ahattro et
qu’ils persévéreront dans leurs louables efforts. Pendant de
trop longues années, notre marché a été tributaire des autres
marchés de l'Europe, pour un grand nombre d’articles qui,
s’ils étaient importés en droiture, engageraient la consom-
mation de notre pays â venir acheter sur notre place et pour-
raient eu outre constituer pour notre commerce de transit
une nouvelle source de prospérité. Grâce a l’établissement
d’une ligne directe de navigation à vapeur avec plusieurs
ports deTitalie et de l’Adriatique , noiis avons reçu, cett-3 an-
née, par cette voie, de plus nombreux renforts, entr’autres
en sumac , dont une grande partie, destinée peur le transit,
n’a fait que passer sur notre place ; ce feit mérite de ne point
passer inaperçu et prouve que notre marché, quoiqu’enlui
même, peu important pour le commerce de certains articles,
pourrait cependant, grâce à la bonne situation de notre port,
servir plus souvent d’intermédiaire entre le producteur et la
consommateur, au grand avantage de notre mouvement ma-
ritime.
En cachou, les marchés anglais nous ont de nouveau plus
on moins régulièrement approvisionnés pendant tout le cou-
rant de cette année, mais comme ces arrivages ont tous direc-
tement passé â la consommation do notre pays, il s'en suit
que les affaires sur notre place ont seulem -ut eu peu d’impor-
tance. Les provisions disponibles au début de cette année se
sont donc progressivement réduites, si bien qu’elles ont été
complètement épuisées vers le milieu du troisième trimestre
et que pendant.ees derniers trois ou qnafre mois les affaires
ont été forcément milieu.Cette modicité des stocks disponibles,
a aussi eu pour effet un renchérissement marqué des prix,
lesquels, en somme, se sont constamment cotés beaucoup au
delà de ceux do l’année dernière. Le cachoii brun, qui a
ouvert l’annéo à l'r. 35. s>st ainsi élevé en avril Jusque fr. 38
et est resté, depuis lors, fermement soutenu à ce prix. Quant
au cachou jaune, que nous laissions à fr. 25/26, a la nu de
l’année dernière, il a haussé jusque fr. 29/32 fin) janvier;
fr. 31/3.2 en lévrier etfr. 32/33 en mars, pour ensuite retomber
sur fr. 30/32 en mai et rester invariable, depuis lors jus-
qu’en décembre., alors que la coteaétéportée à fr 35 par 50 k.
En Extrait de Campèche, nous avons reçu, cette année,
des quantités beaucoup plus fortes que pendant, plusiean
exercices antérieurs; il a été introduit, en somme, 7600
ciisses de New-York; 1266caisses du Havre; 25 caisses de
Hambourg et 20 caisses de l’Angleterre, soit ensemble 89U
caisses, contre 6474 caisses en 1871, 7168 caisses en 1870, 5888
caisses en 1869 et 6250 caisses en 1865. La demande pour l’ex-
trait Sanford, a constamment été régulière sur notre place,
depuis une année et par suite du bon approvisionnement qui
a été mis à la disposition des acheteurs,les prix ont pou varié.
Nous avons ouvert l’année au prix de fr. 52 par 50 kil. et nous
clôturons aujourd’hui au même prix. L’écart entre le
x, payé cette année, n a été que de
sont laites toutes les ventes de cette année.
Rv> Kttr ait de Queroitron. nous n’avons possédéqne peu
d’approvisionnement sur notre place, pendant tout le courant
de cette année, mais comme, d’un autre côté,.aussi, la de-
mande a été peu active, les prix sont restéfs maintenus sans
grands changements et ont constamment roulé entre fr. 58
et 60 par 50 kilos.
En Dividivi. nous avons reçu cette année, de plus nombreux
renforts, soit 180,000 kilos (en vrac) de Maracâïho; 180,000 kil.
(en vrac) de Rio-Hacha et. 1172 sacs du Havre. Les arrivages
en droiture, entrés dans le courant du mois d’août, ont eu
pour effet, de faire considérablement fléchir les prix ; ceux-ci
qui avaient roulé jusque to entre fr. 22 et 24 par 50 kilos, sont
tombés en août sur fr. 15/16 et clôturent encore aujourd’hui, â
peu prés dans la même parité. Malgré que nous n’ayons pas â
renseigner une bien grande activité dans les affaires en cet
article, toutefois on peut dire que la demande â été passable-
ment régulière et ce tait nous engage à émettre l’espoirde voir
se continuer, les années prochaines, les importations en
droiture des pays de production.
En Queroitron nous n avons reçu, cette année, que quel-
ques arrivages des entrepôts d’Europe et dont la grande ’par-
t:e a passé directement à la consommation. Les affaires sur
notre place n’ont donc presque pas eu de l'importance et par
suite, les prix sont restés maintenus sans grands change-
Manille :.La récolte 1871 resta invendue à cause des avis dé-
favorables ; les 3am> furent pas mis en vente publique, mais
enlevés pour les fabricants de Manille même, ce qui porta
l’attention sur la récolte 1870, qui fut vendue eu entier au com-
mencement de l’année ; la récolte 1869 fut mise en vente pù-
balles fureut vendues sous voiles/
Havane ; Peu de transactions à cause du petit stock et des
prix élevés pour ces qualités, jusqu’aux arrivages dos hou
veaux tabacs ; malgré que quelques Vegas étaient à des prix
énormes,elles trouvèrent pourtant immédiatement preneurs.
Seedleaf: Malgré d’importants arrivages, los ventes n’obt
pas été aussi favorables qu’on l’avait espéré ; 1500 caisses fu-
rent achetées en bloc pour la r égie française.
Brésil : Nous âvonseu plusieurs arrivages; les premiers
furent réalisés avec perte, a cause du peu de choix de la qua-
lité ; plus tard, les arrivages offrant uu meilleur choix,
•la réalisation on fut plus prompte et les prix plus élevés.
Palmyra, Yara et Cuba : Pas ou peu d’importations et pres-
que pas d’affaires.
Hongrie : Cette feuille'a continuellement attiré l’attention
des fabricants, tant pour enveloppes de cigarë3 que pour la
coupe etdes affaires importantes ont eu lieu dans cet article,
Tabac des Indes : De grandes importations directes do
Calcutta furent vendues sous voiles ou au débarquement. ;
c’était la seule sorte de tabac qui était â bas prix, malgré la
demande et le manque qui se faisait sentir dans fabrication
pour la coupe.
Nous avons reçu, par mer, eu 1872, les quantités : 1503 bouc.
3S90J>alles et caisses de New-York: 25 f bouc, de New-Or-
léans ; 47 bouc'.. 56 balles de Baltimore; 2457 balles de Buenos-
Ayres ; 2035 balles de Baliia ; 1211 balles de la Havane : 6 bail.
balles do Hambourg T 2024 bouc. 4800 balles de Brême : 417
bouc. 784 balles de la France : 628 bouc. 8804 balles de l'An-
gleterre; soit ensemble 4940 boüc. et 26,419 balles, paquets,
serons et caisses, contre 9012 boue, et 21,039 balles eu 1871 ;
45/2 bouc, et 16,508 balles en 1870 ; 7582 boue, et 13,882 bail,
en 1SÉ9 et 4604 bouc, et 13,710 balles en 1863.
De la Hollande, par l’intérieur, nous avons reçu en 1872,
4554 bouc, et 3937 balles, paquets et surons.
Provisions an 31 décembre 1871:656 bouc. Kentucky: 317
bouc. Virginie ;—caisses Seedleaf ; 62 balles Havane et 15
ments. On cote aujourd'hui le quercitron de Philadelphie
‘ > Baltimore fi.4 3/4 à 5 par 50 kilos.
fl. 7 â 8 et le quercitron de ! _
En Sumac, ainsi que nous l’avons dit plus haut, les arri-
vages de cette année ont fortement dépassé ceux de l’année
dernière : ils ont, en effet, comporté : 4150 sacs de Païenne,
250 sacs de Messine, 200 sacs de Livourne,330 sacs de Trieste,
358 sacs de Bordeaux et 212 sacs de. l’Angleterre, soit ensem-
ble 5500 sacs contre 2474 sacs en 1871, 1205 sacs en 1870,2827
sacs en 1869 et 531 sacs en 1808. Une grande partie des ren-
forts en droiture étant destinée pour le transit, les affaires
surnotre place n’ont eu que peu d'importance et les prix sont
corists mment restés sans grands changements.
En Indigo nous avons reçu en 1872.16 caisses de Calcutta,
7 caisses de Bordeaux, 10 caisses du Havre et 533 caisses de
l'Angleterre, soit ensemble 571 caisses, contre 762 caisses l’an
dernier. Toute la quantité ci-dessus f, passé directement s*.*
à la consommation de notre pays, soit eu transit.
l'HUTIW
«ois un CoNSTiu ci min. - Avis de M. Ad. Sc i.vay, courtier. - L’année a été bonne pour ce commerce. Lo stock des divers bois était resté assez considérable à la fin de 18/2,et dés le début
de la nouvelle saison, los transactions en reprenant avec animatton, tirent insensiblement augmenter les prix lumu’à >•<= nu-’ la hausse atteignit 25 à 30 00, ham«e sérieuse et réelle, provoquée
en den 1er ressort par les grands prix payés aux lieux de production pour l’année prochaine. Par suite li’uïio nouvelle loi en France, décrètent des droits d'entrée sur les bois, le commerce
d exportation vers ce dernier pays, se trouve en grande partie paralysé. On espère que le traité de commerce fora disparaître ces droits prochainement.
\ oita le tableau des importations comparées des six dernières année.. :
Importations comparatives des années 1873, 1871, 1870. 1889 1868 et 1867.
PLANCHES (sîEMEt;, RIGA. DANTZIG],
Memel 1872...........
» 1871. .......
» 1850............
» 1869............
.» 1868. . . .......
" 1867............
St-Pétersööurg, Windau
& Riga 1872. ........
» ' 1871. .......
» 1870. .......
'» 1869...........
V 1868. . •.........
« 1867. ..........
Dantzig 1872.
» 1871.
» 1870.
4808.
1807.
(D Plus 237,000 frisas en chêne. — (2'
17300 ■
2-4000.
13834
26000
19544
17710
10200
4700
12900
27795
10422
BLANC
0/4
6660
16300
9142
J 9060
18210
11019
38700
41000
28618
19600
22367
11483
Plus 21,500 frises eu chêne. — (3) Pins 82,000 irises en chêne.
5/4X34
iOlJGE
4; 4
250100
450000
316274
450000
269677
448000
9429
7200
6000
13400
16800
16078
8220
91009
92500
.88802
\84000
*62062
.3000
102500
87500
94000
77000
89191
45665
4870
700
589
13200
'7506'
5377
4000
1960
2740
3950
2100
5200
4200
7503
5174
3690.70
0835*] (2)
42864 î
679900»
46995.5.
630702:
154834
136560
128980
108200
113618
86191
: RTE tl
I-hij."’
l’aunee
21350 (1)
12800 (3)
3150®
30800
51376
30136
MADRIERS. RATTENS ET PLANCHES.
Norvège 1872..
» 187 i..
» 1870..
» 1869..
« 1868..
* 1867..
1500
660
2890
19500
5844
30300
1460Ö
15506
45800
24959
3X8
368000
5237Ö0
309500
480500
352116
428344
22000
5000
6300
26700
7973
13546
2 1/2X9/H 8 1/2X7 2 4/2X61/2
54000
53000
48760
58000
34314
40934
16000
15500
9100
10000
7005
10761
515000
698000
459600
360000
435982
483221
190000
246800
225200
273000
187158
302411
115000
70000
80600
115000.
73500
1020CÔ
114500
51800
24000
31274
49445
Brutes et
Rabottées
0/4, 5/4, 4/4
3000000
2657000
1520000
1588000
1168740
777376
4413800 (1)
4398760 (2)
2728890
2900500
2323245
2225002
(1) Plus 3,250,000 planchettes pour verreries ;. ce qui donne un total général à l’importation de 7,638,000 pièces.
(2) » 2,750,000 » » » - ° « ■ n » 7,148,760 »
POUTRES DE SAPIN’ DE RIGA St WINDAU.
18??.
1871.
1870.
1869.
1808.
1867.
1160
35
120
1023
1698
1276
13780
10300
6900
9500
3745
4376
12470
5300.
8000
6500
2598
18000
27410
15635
15020
17023
8041
23652
POUTRES ET POUTRELLES CARREES ET RONDES ET BILLES DE SAPIN.
SAPIN
PLANCHES
CHÊNE
AHÜr.IQUE.
1872 . .
1871 . .
1870 . .
1869 . .
1868 . .
1807 . .
POUTRES
CHÉNS
DE DANTZIG
MEME!, ET
AMÉRIQUE.
900'
3000
10500
11581
15727
607Ö
6000
3800
30Ö0
3826
7510
POUTRES ET POUTRELLES
DB SAPIN CARRÉES ET
RONDES.
SUEDE
KORWÈGE
ET RUSSIE.
6170
2300
1621
1460
2732
3299
37400
55300
23600
35600
44447
28161
ET CHENE
BILLES pr
CH. DE FER.
60700
105300
40000
85000
126625
55211
D AME1UQ*
POUTRES.
790
1570
1500
800
402
394
111130-
171370
73521
136360
189613
110192
SIERRA INS DE CHENE.
1872.
1871.
1R70.
1869.
1868.
4 X 8.108
3 1/2X7.108
3 1/2 X
2700-
■287
3140
3200
1800
6705
2 1/2 X 5.84! 3X6.
I
4000
1600
4700
4400
116?
4549
25800
9800 "
17600
37000
20120
28564
1 f/2 X 5.72 3X6.42/50
13000
720
1300
3800
1700
2700
160(0
8610
7216
4306
2240
2500
2416
7010
14000
28000
11500
10000
9599
6023
557 navires arrivés pendant l’année 1872, y compris 147 en passage (Louvain et Bruxelles).
630 » » » » 1871. » 119 » » »
353 » » » » 1870, . 73 » » *
470 d o b » 1869, » 106 » » -
400 - » » » » 1868, « 83 » - »
368 » » » » 1867. - 41 *
N.-S. — Dans le tableau ci-dessus ne sont pas comprises les cargaisons des navires en passage (Louvain et Bruxelles.)
AMERIQUE
DIVERS.
27000
15400
4660
6000
12006
12423
77900
56840
44940
99707
6091O
76030
PR!X”COU RAMT DU 31 DECEM BRE 1872.
Abréviations s fl., flor. das P.-B. — fl. c., flor. cour, de Brabant.—fr., francs. — E., entrep. — m, manque. — h nominal. — Les prix sont en conaomœ. sauf ceux marqué* d’un E.
BOIS DE TEINTURE, (Eut. lib.)
Baie do Camp. St-Dom. pr 50 k. fi
» » Lagusa.. • »
» » Jamaïque « »
» jaune Maracaïbo • «
« » Laguna.. * »
« • Tampico. • •
* . Tuspan.. » »
» . Cuba.............
* « Sayanille. « »
» fouge Cailatonr. » •
* • Sandal...» •
« » Sapaa.... » *
5 » Lima..... « »
« a Feraamb. » • «
cacaos. (Droits fr. 15 p» 100 k.
Guayaquil...........pfl/2k. n.
Trinidad.............. » "
Maragnan et Para..... • »
St-Domingua........... * *
Bailla................ » *
Caraque............... » *
cafés. (Dr. fr. 13-20 p* 100 k.)
Java doré et brun.prl/âk. fl,
» jaune....... » •
• Jauuâtre........ » *
• blanc régulier... » •
• ord. à bon ord... » •
RIO fin vert............ ” *
» vert régulier... • »
• régulier verdâtre.. • •
• bon ordinaire vert. » »
» bas ord. â ord... • *
Capitania............... » *
Santos,.......... — * »
Bahia................... * *
St-Domiuguarégulier.. • »
v ord. â bon ord.. « »
s. bas ordinaire... » »
CÉRÉALES.
Droits 60 centimes par 101 kilos.;
Froment bl. indigène. p.lGOkil.fr,
« » de Pologne. » »
» » Sandomirka » «
» » d'Espagne. » »
> rx indigène... » »
» » Poméranie. » »
. » Amér. hiv. * »
. » . été. . >
. .Holsteln... • »
• » danois..... • »
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D’Italie â peigner......p.lOOk.fr.
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Du Nord Pologne........ » »
De St-Pétersoourg...... « »
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cires. (Entrée libre).
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Fernambouc salés secs ... »
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Bahia et Maragnan secs ... .
• saiés secs. •
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Valparaiso lég. saum. secs •
• salés verts v/s. »
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secs, par pièce, 3 0/0 esc. 41/2.6
salés, par 50 kilos.... 10.16.
Rio- Grande...... divers
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Cornes fr. par 104 pièces 20/0 esc.
R.-G. b/fs Dell, de k. 50.65
B.-A. et M.-V. . . 40.63
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Ecoroes de citrons.
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.p.50k.fl.
Miel, de Havane,
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» du Chili........... » »
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Ktaîe.-u. (Clas. Cents.) p. 59k.fr,
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Coiunthrs de Cép. 1872. p.50
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* de Naples... »
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» de Valence... •
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» d'Ente........ . »
Raisins de Malaga s/c.. p. c/e »
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» Sultanes.... p. 50 c/s»
Figues Comadre........p. cab. »
» Faro........ » •
» de Malaga... p. c/se »
» de Smyrne.. p.50k.fl.
HUILES et GRAISSES.
Huile d’olive Messine, p. 100 k. fr.
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» » Gènes....... • •
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» « Lisbonne... » »
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Pétrole raffiné.......p.lOOk.fr.
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Essenob de tér. France p. 50k.fl.
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Cuivre du Chili.p.100 k.fr.
Etain Bancs....p. 50 k. fl.
Plomb du pays...p.190 k.fr.
d’Allemagne.... »
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Potasse Monti
.1.1871 p. 50 k. fl.
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Natron d’Egypte.
55 il 60 Salpêtre brut.
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Nitrate de souda..
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Vitriol (ac* suif. 66) p. 100 k. fr.
Garance rob. 18721» q. p.üOk.fl.
» bonne qualité.. « »
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Poix d’Archangel....p.100 k. »
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Lïthargb............p. 50k. fl.
Minium................ » »
Noix de Galles noir. ..p.l/2k.fr.
• » vert et bleu » »
Prussiatede potasse... * »
Quercitron de PIiiladel.p.50k.fi.
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Voici le relevé des importations en sucres bruts, par pays
le provenacos, suria place-d’Anvers, pendant l’année 1872 :
De Port-Natal : 1050 sacs ;
De Boston : 1800 sacs ;
De ia "France : 187 caisses, 1G27 sacs et 75 barriques ;
De l’Angleterre : 3439 caisses, 9863 sacs, 167 barils et 303
barriques ;
De la Hollande : 7704 caisses, 8228 cranjang’s et 111 sacs.
Voici le résumé comparatif des importations, débouchés
©t provisions fin décembre des 6 dernières années :
Hav.c/s. Brés.c/s. Gan.
123 9228
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sucres BRUTS ns un i 1er ms. — De même que los denx
années precedentes, les sucres bruts do hetteraves ont snhi
de grandes fluctuations. Les prix, qui en janvier se col aient à
îr. 68.50, oat gradueUemeut monté, avec quelques fluctua
Dons, (lues à des réalisations dé bénéfices. Jusqu'à fl-. 76 au
mois de juin. Le livrable so traitait alors à fr. 67 sur lus quatre
'-'jiî 'i)ijt.ôik Csti aiiii.-b. D-'pui--., par suit-) da I.-. f-.u--o
graduelle du disponible jnsqu’àfr. 65en septembre, lo livra-
oiç 3iir les quatre muis d’octobre fut entraîné à fr. 63. Cette
caisse eut principalement pour cahse Isa gros arrivages des
colonies en Angleterre, qui,faisant baisser les cours dudispo-
mhlô, jetèrent la perturbation parmi les spéculateurs sur
contrats de betteraves. Ceux-ci préférèrent réaliser leurs
contrats à parte, que d’en prendre livraison aux époques
engagées. La campagne s’ouvrit en octobre à fr. 63.50 et
sauf de légers écarts de 75 centimes en hausse ou en baisse,
dus à des positions de spéculateurs aux époques de livrai-
sons, ce cours s’est maintenu. La crise financière contribua
cependant à maintenir plutôt la baisse et vers la mi-décem-
bre on réalisa des reventes, pour compte anglais, à fr. 61.50
tranco Anvers.
En France, la baisse, après quelques reprises isolées, eut
«.gaiement lo dessus et on recula jusqu’à 60.25 gare Nord La
position politique do ce pays v contribua, croit-on, car l’alté-
ï&iwn de la betterave par suite dutemps humide, devait plutôt
provoquer de la hausse.
8.1 la crise monétaire continue, il est à craindre que la baisse
continuera a avoir le dessus pendant toute la campagne, sur-
tout si 1 Angleterre, notre grand débouché de meme que la
Hollande,cofîtinuent de s’abstenir, comme ils le font, on vue
des belles apparences des récoltes de leurs colonies, qui ue
tarderont pas à faire leur apparition.
La réoclia.qui l’année dernière avait atteint près de 900 rail-
lions de kilogrammes, est estimée en Europe a 1 milliard de
kuog.
sur. a F- raffinés. — Après deux années de perturbation
pondant lesquelles les affaires commerciales semblaient de-
voir suivre, dans son agitation fiévreuse, le cours des affaires
Le marché des sucro3 raffinés à donc, en 1872, repris son
allure paisihle, et le regard que nous jetteras derrière nous,
ür nous montre aucun lait hien «aillant.
Les prix ont oscillé entre des limitesmoyennes et sont restés
soumis aux causes ordinaires et normales qui font, la hausse
et la baisse périodiques ; tels que l’arrivage des sucres bruts
coloniaux, l’abondance des sucres bruts indigènes pendant
la campagne de fabrication et l’époque de grande consomma-
tion. Remarquons en passant, que cette dernière cause n’a-
git. plus, comme autrefois, en été ; c'est maintenant pendant
(es mois d’hiver qu’a lieu la grande consómmation des su-
cres raffinés, et si cet,te époque n’est pas toujours celle où
notre place M voit ?« i>'n« i-'v.'-i - v- A'aoW. c‘(»t
que la concurrence étrangère et celle des fabriques-raffineries
cte l’intérieur nous en emoveat une bonne partie ; et si l’on con-
sidéra qiie ce maximum de consommation correspond â l’é-
poque oùles sucres bruts indigènes sont les plus abondants,on
trouve dans ce fait., ia cause rationnelle du chaugémeut que
nous signalons. Pour lameme raison, l’époque de grande
consommation est aujourd’hui celle qui amène les prix
lias,tandis que le contraire avait lieu il y a quelques années.
Ainsi, prenant en janvier 1872 notre point do départ, nous
voyons les prix des raffinés hausser en avril-mai.â i’appnmhe
des arrivages , du sucre brut do canne, et se maintenir
pendant l’été, élevés et fermes ; puis baisser graduellement
A partir de-septembre, puur ramener en décembre les cours
à des limites égaies, ou â peu près, à celles du point de dé-
part ; soit fr. 68 à 69 les 50 en consommation, et fr. 87 .à 88
las 109 kitog. à l’exportation, pour pains de 10 kilog. n» I.
La demande pour l’intérieur a été bonne et suivie, surtout
au début du mouvement de hausse ainsi qu’au début du mou-
vement de baissa Quant à l’exportation, elle nous a demandé,
principalement pendant la première moitié de l’année, quel-
ques parties de pains pour l'Angleterre, et très peu de pilés
pour l’Italie ; encore cê dernier pays semble-t-il promettre
de moins en moins comme débouché pour l’avenir, par suite
ds l’expiration de son traité de commerce avec la France, et
de l’établissement, comme conséquence immédiate, de quel-
ques raffineries indigènes.
relia a été. ce-187-2, la situation des sneres raffinés.
Aussi calma fut-elle au point de vue purement commercial,
aussi agitée et nouvelle au point do vue législatif,et uousde-
*ons, pour terminer, dire un mot à ci sujet.
IMPORTATIONS.
Fin décembre 187
45
34
ayant passé directement à la consommation les lubri-
ques se sont trouvées parce fait, asaea bien approvisionnées,
et n’ont pas. dès lors, dû faire d’niissi nombreux 'achats en
suifs de la Plata. Los affames, sur notre place, en suifs des
Ltals-Unis, ont eu peu d importance depuis une année et los
prix après avoir ouvert a ii. 2? pour prima N .-Y., ont progres-
sivement fléchi jusque il. 25 eu mai'et sont restés invariables
a fl. 25 1/4 pendant tous los mois d’été. En septembre, un petit
mouvement de haussa se produisit et porta nos prix à fl. fC»,
taux qui s’est, maintenu jusque vers lo milieu de novembre,
pour ensuite fléchir un décembre jusque fl. 25 1,4, taux aux-
quels nous clôturons aujourd'hui. De mémo que l'année
uernièro, les importations en suifs de3 Elats-Umsfauit com-
porté de nombreuses parties Westent, pour lesquelles il a
régné peu do demando et qui, ont du so vendre, à pleinement
il. 1/2 en dessous des prix du Prima New-York.
Suif d’Australie : Les arrivages en cette sorte, tous par
voio d’Angleterre , ont éfâ . bcauoup plus forts qu’en 1871 ;
il on a été importé, en effet. 6817 tiques contse 1883 bnu.es en
1871 et 575 bques èil 1870. Toutes les quantités ci-dessus, arri-
vées à l’adresse directe des fabriques locales, ont été prises'
pour la cohsóminafión immédiate. •
En suif do Saint-Pétersbourg, il a été importé 30 bques de
ïlsmhonrsr. tandis qu'en suif d’Afrique, nous'avons reçu 20
iiarilede Marseille,
sucres jiufjTS exotiques. — L’année qui vient de s’écou-
ler,a vu les prix dessuçres bruts éprouver, vers le milieu du
printomns, une élévation, qui a fait sentir scs effets jusque
vers la fin dé juillet. Lesn«s 13/14.de. bonne qualité ont subi
. pendant cette période une haussé de 1 à 1 l^Tflorins. Aujour-
d’hui iis sont, redescendus vers ime moyenne de 181/2 à 18 8/4
florins que n’atteignent pas les sucres mous et humides, qui
sont obtenables â des cours inférieurs . -
Userait assez hasardeux de donner la cause certaine de la
hausse, qui s’est produite cet été ; il nous semble toutefois
qu’il faut en chercher l'explication dans un temps d’arrêt, qui
eut lieu dans les exportations dé la Havane vers l’Europe,
arrêt qui coïncida avec la faiblesse des stocks on Angleterre
vers Cette époque. D’autres voientla raison d’être, de cette
hausse dans l’accroissement do là.consofnmation de l'Austra-
lie, qui ahsorheune partie de la production des colonies hol -
landaises des Indes-Orientales.
Nos importations directes de la Havane ont été de 35,489
caisses contre .31.298 en 1871; nous serons heureux si nous
avons à. signator l’année prochaine une progression persis-
tante dans ces chiffres.
Comme par le passé, nos raffineries de candis emploient
prosqii’exclusivement des sucrescoloniaux. Elles.ont traversé
l’année 1872 sans ou'aueun fait saillant ait influé sur cette
industrie. La demande n’a jamais été bien activa et aucuns ries
douze mois n’a été marqué par une bien grande animation.On
s’attend généra lement à une reprisé pour la mi-janvier.
Avant de finir, il sera peut-être utile de dire deux mots du
Congrès, qui au mois d’avril, a tenu ses assises à Bruxelles
vous le haut patronage de Messieurs les fabricants de sucre
indigène de France et de Belgique. D’un accord unanime,
ce3 messieurs qui ont, à ce qu i 1 semble, à se plaindre de la
législation en vigueur, ont réclamé l’exercice de toutes les
fabricants et de toutes les raffineries de sucre ; ils se basent
sur „l’insuffteance du traité international de 1664 et sur
les Irrégularités auxquelles il ouvre la porte. Ceux des
raffineurs belges et français , qui étaient présents,
n’ont pas adhéré.à cette résolution ; iis ont déclaré que
si l’impôt à la consommation est fort séduisant eu théo-
vie, ils le croient d’une application impossible. Il suppose
une surveillance inquisitoriale, dont ne s’accommoderaient Ci
le3 mœurs, ni les traditions du peupla belge, et quoiqu’au
dire de ses partisans,. il préviendrait toute possibilité de
fraude, les raffineurs anversois témoignent â est égard un
scepticisme que nous partageons. Sans nous arrêter à l'aug-
mentation des frais de perception, qui en serait le premier ré-
sultat pour le trésor, nous estimons qu’un système qui repose
sur l’incorruptibilité absolue d’une nuée d’employés pris dans
las rangs’tout à fait inférieurs de la hiérarchie administra-
tive, pèche par la base et qu’il est loin d’offrir aux raffineurs
tontes les garanties d’égalité qu’ils sont en droit d’exiger.
Voici le mouvement des sucres bruts étrangers sur la
place d’Anvers, pendant l’année 1872 (en tonneaux de 1000 kilos)
l I ^2- ’ 12 l 122-1
SâSSSGGÜCKI
ilfj.iliiiici1
13688
.13:50
18710
17538
17574
14352
1058
12 870
774 12,37
697 674
1626 756
1884 998
1486 1350
2929 1209
738 1396
1485
890
182
2,7’ |