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sont élevées â 2695 caisses, dont 1945 caisses de Naples. 62
caisses de Messine, 135 caisses de Païenne, 10 caisses de Cé-
phalonie, 22 caisses de Gènes, 39 caisses de Marseille, v35
caisses du Havre et ‘.51 caisses de Bordeaux. L'an passé,
nous en avions reçu 2179 caisses contie 1296 caisses en 1870,
1029 caisses en 1869,683caisses en 1868. 1473 caisses en 1867 et.
602 caisses en 1866. Abstraction de 1871, les importations de
cette année, marquent une augmentation progressive compa-
rativement à celles des années précédentes et ce fait témoigne
du bon débouché dont les jus de réglisse continuent, à jouir
sur notre place. Cé débouché, même, a été tellement régulier
au début de cette année, que plusieurs marques furent alors
promptement épuisées, et firent complètement défaut depuis
lors. Nous n’avons donc possédé sur place, cette année, que
les marques Caraffa et Longo, qui ont ouvert, le Caraffa à
fl. 60 pour fléchir en février â tl. o4 1/2 et se releveren octobre
à fl. 57 et en novembre â fl. 60. et le 1 ongo à fl. 59 pour tom-
ber en fevriersur fl. 54 et se relever en octobre â fl. 87. La. pre-
mière de ces deux marques a surtout donné lieu â un cou-
rant régulieT d’affaires pour la consommation.
En Orangettes, nous avons reçu en 1872. 64 balles de Li-
vourne et 10 balles de Palerme, ensemble 74 balles, qui ont
été appliquées directement à la consommation.
ÉMCES. — Malgré que nous ayons rfeç.it, en 1872, un peu
plus de renforts que l’année dernière, toutefois les affaires
sur notre place iront pas marqué plus d’animation. La tota-
lité des arrivages de 1872. nous est venue par voie indirecte
o* cette circonstance a été cause, d’abord de la modicité des
stocks que nous avons eus surplace pendant toute, cefteannée
et ensuite parce que les consommateurs ont été obligés de se
pourvoir sur les grands marchés importateurs de l’Europe,
lesquels nous ont constamment, comme pendant plusieurs
années précédentes du reste, servi d’entrepôt.. Il résulte de
cela, également, que les prix de notre marché, se sont pres-
que toujours établis dans la parité de ceux des marchés an-
glais, allemands et hollandais, dont ils ont, pas â pas, suivi
les fluctuations.
En Cannelle dé Chine, nous avons reçu en 1872, 24 caisses
de Stettin, 150caisses de Brême,"500 caisses de Hambourg et
5485 caisses de l'Angleterre, soit ensemble 6159caisses, contre
423 caisses en 1871 ; 1545 caisses en 1870:1134 caisses en' 1809 ;
457 caisses en 1808:58 caisses en 1867 ; 341 caisses en 18Ö6 et
8;9 caisses en 1865. l,es importations ayant été beaucoup plus
fortes cette année, lés prix de la cannelle de Chine ont pro-
gressivement fléchi et clôturent aujourd’hui en baisse mar-
quante sur les prix d’ouverture. On a débuté à 80 cents par
1/2 kilog. et on clôture â 68 c.
• La Cassia vkra est restée invariable pendant toute cette
année, soit de 38 à 62 cents, suivant qualité, par 1/2 kilo I.es
affaires, sur place, en cet article, ont été à peu près complè-
tement nulles.
La Cannelle de Ceylan ne nous est parvenue que par pe
î l’Angleterre, qui ont été appliquées directe-
En Clous de girofle, nous avons tiré nos renforts, cette
année, de la Hollande et de l’Anglqterre et comme notre con-
sommation s’est presque toujours approvisionnée directement
dans les pays susdits, les stocks sur notre place ont été con-
stamment peu considérables, et par suite les affaires ont eu
peu d'importance. Quant aux prix, ceux -ci, suivantes fluctua-
tions des marchés hollandais, ont constamment pointé à la
hausse, pnisqn’ayant ouvert â 36 cents, ils clôturent aujour-
d’hui à 47/48 cents par 1/2 kilo.
Ce que nous venons d’écrire pour les clous de girofle, peut
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deux art . _
stock disponible à aucune époque de’cette année et que la
consommation de notre pays, a presque toujours acheté
directement, sur les marches hollandais. Les prix de ces deux
articles ont également suivi une marche lentement progres-
sive sous l’innuence des avis favorables du dehors. Ainsi, le
macis, que nous laissions à 295/300 cents au 31 décembre der-
nier, clôture aujourd’hui à 330 éents, tandis que les noix de
muscade, de 225/230 cents, so sont élevées jusque 245/250 cents,
et clôturent aujourd’hui à 235/240 cents.
Les arrivages en colle de poisson, en 1872, ont comporté
20 barr. et 86 caisses de St-Pétérsbourg: 8-eaisses de Piliau ;
5 caisse de Königsberg et 1 baril de l’Angleterre, ensemble
. 21 barr. et. 99 caisses, contre39 barr. et 133 caisses l’an passé.
La modicité des recettes a été cause de la hausse progres-
sivedes orix.lesquela se sont élevés depuis fr. 15 jusque fr.
20/21 par 1/2 kilo.
En poivre, nous avons reçu eetteannée, 1 sac de Bilbao, 5
sacs de Brème et 3515 sacs de l’Angleterre, soit ensemble 3521
sacs contre 1943 sacs en 187!, 1874 sacs en 1870, 2043 sacs en
1869, 961 sacs en 1868, 999 sacs en 1837, 2761 sacs en 1866 et
4495sacs on 1S65. Comme on le voit, les recettes de cette an-
née ont plus ou moins fortement augmenté comparativement
à celles des années antérieures, toutefois, malgré celâ. la
majeure partieen ayant été appliquée directement â la con-
sommation, nous n’avons jamais possédé un stock quelque
peu considérable à àueuhe époque de cette année.Les prix du
poivre, ont assez fortement fluctué, en 1872, suivant en cetà,
les mouvements des marchés anglais qui nous ont tenu lieu
d’entrepôt. Nous avons ouvert l’année pour le poivre noir à
40/41 cents et bientôt après un vif mouvement de recnl, l’ar-
ticle s’établit en février â38cen(squi fut la plus basse cote de
cette année. Dés là fin de ce même mois, la hausse reprenant
le dessus, nous ramena en mars à 39/40 cents et en avril jus-
que 41/42 cents ; pendant tout le mois de mai, cette cote se
maintint invariable, pour fléchir ensuite et tomber au com-
mencement de juillet jusque 39 cents. Vers la lin de ce même
mois, une hausse survenant, nous fit remonterjusque40 cents.
En août, on paya 42/42 1/2 cents, en septembre octobre 4:;43
1/2 cents ; en novembre 421/2 cents et en décembre 41/411/2
cents.
Le poivre blanc a fait défaut à plus d’une époque de cette
année, et, par suite, le mouvement de hausse sur cette sorte a
été plus prononcé encore que sur le poivre noir. Nous avons
ouvert l’année à 85 cents, et avons fait au plus bas 80/81 cents,
en mars ; depuis lors.la hausse n’a presque plus discontinué,
puisque nous sommes arrivés en octobre au point le plus élevé
de l’année soit â 99 cents. En novembre, il s’est déclaré une
légère baisse soit jusque 97 cents et en décembre ce mou-
vement de recul s’accentuant, nous fit fléchir jusque 86 cents,
cours auquel on clôtiireaujourdTiui.
En PiMENT.de la Jamaïque, les arrivages ont fait â peu près
complètement défaut pendant tout le courant de cette année,
tandis qu’en 1871, il nous en était arrivé 352 sacs. Les 200 sacs
avec lesquels nous avons ouvertl’année, se ont assez lentement'
vendus â la consommation et à mesure que notre approvision-
nement diminuait en importance, les prix s’élevèrent, haus-
sant depuis fl. 15/15 1/2 par 50 kilos, que l’on cotait an début
de cette année, jusque fl. 22 en juin ; ce prix est resté main-
tenu sans changements jusqu’en novembre, alors qu'une lé-
gère baisse s’est produite et nous a fait tomber sur fl. 21
par-50 kilos, prix auquel nous clôturons aujourd’hui.
En Thés, nous avons reçu cette année,' 4 caisses deBor-
deaux. 18 caisses de Hambourg et 1791caisses de l’Angleterre
soit ensemble 1813 caisses, contre 1148 caisses en 1871, 1572
caisses en 1870, 1195 caisses" en 1869, et 1601 caisses en 1868.
Toute la quantité ci-dessus ayant été appliquée directement
à la consommation, les affaires sur place ont été complète-
ment malles pendant tout le courant de cette année.
essence de téuébenthine. — Les importations totales de
cette année, en cet article, ont comporté 1265 pièces de Bor-
deaux. 7622 pièces de Bayonne. 2400 barils de New-York, 1355
barils de Wilinington, 154 barils de l’Angleterre et 35 barils
de Hambourg, soit ensemble 3909 barils essence d’Amérique
(contre 1000 barils l’an passé/ ; 8887 pièces essence de France
(contre 8749 pièces l’an passé) et 35 barr. essence de Russie
(contre 38 barr. l’an passé).
Comme on le voit, les arrivages dans notre.port sont restés
à peu près les mêmes que l’année dernière, pour ce qui con-
cerne les essences françaises, tandis^que les arrivages en es-
sences américaines ont plus ou moins fortement dépassé ceux
de l’année dernière.
La production de l’essence de térébenthine en France a été,
cette année, beaucoup plus forte que l’année dernière, sans
que, cependant, elle ait pu atteindre la production normale
des années qui ontprécedéla’guerreavec l’Allemagne. Tou-
tefois, l’industrie et le commerce tendant de plus en plus â re
naître chez nos voisins, il est à supposer que d’ici â peu de
temps les souvenirs des malheureuses dernières années sera
entièrement effacé et que la production des divers articles
du sol français pourra alors reprendre son ancien élan.
Quoiqu’ilen soit, pendant le courant de l’année qui vient de
finir, les divers pays consommateurs de l’essence, ont plus
» volontiers acheté en France et cette circonstance a été cause
que nonobstant l’augmentation que nous venons de constater
dans la production, celle-ci a été presque toujours, en des-
sous des besoins et par conséquent les demandes ont été con-
stamment plus lortesqueles offres.
Il suit de 14, que les prix de i’essence de térébenthine fran-
çaise ontété trés élevés enl872 dans les pays de production
et conséquemment aussi les > ours, sur ’notre place, ont
presaue toujours roulé au delà de ceux que nous avons vus
payer en 1871.
La hausse des prix aux lieux de production , fait qui,
pour plusieurs antres articles, se serait traduit en une dimi-
nution dans les arrivages sur notre place, n’a pas eu les
mêmes conséquences pour l’essence de térébenthine, et cela,
par la seule raison, que le port d’Anvers, a pu se créer
pour cet article de grands débouchés en Allemagne.qui vient
régulièrement acheter sur notre place une grande partie des
quantités dont elle a besoin.
Cette circonstance a donc été, cette année, un stimulant
pour nos importateurs qui ont fait une rude concurrence, sur
les marchés français, aux autres acheteurs étrangers et c’est
à cela que nous pouvons attribuer le chiffre comparative-
ment élevé des importations sur notre place en 1872.
II est môme fortement â regretter que nos importations de
la France n’aient pas été beaucoup plus considérables encore,
d’autant plus qu â plusieurs époques de cette année, notre
marché a été à peu prés complètement dégarni de provisions,
alors que la demande était loin d’être satisfaite.
Nous devons donc engager nos importateurs à redou-
bler-de zélé en vue d’augmenter autant que possible les
arrivages en cet article qui sauront toujours trouver, soit en
Allemagne soit dans notre pays, un débouché facile à des
prix rémunérateurs.
Pour ce qui est des prix sur notre place, ils ont constam-
ment été très élevés, pendant tout le courant de 1872, toutefois
la fermeté a été beaucoup plus forte pendant la première
moitié de l’année que pendant la seconde moitié, et cela pour
la raison que pendant cette dernière période nous avons pos-
sédé sur place diverses parties essence d’Amérique qui, par
leurs bas prix relatifs, ont fait une rude concurrence aux es-
sences françaises.
Pendant les premiers six mois de cette année, les prix de
i’essence de Franco, ont constamment roulé au delà de 11.30,
tandis que pendant les six derniers mois 41s n’ont, à beaucoup
prés, plus su atteindre ce prix.
Nous avons ouvert l’année à fi. 30 1/2/31 et nous avons pro-
gressivement haussé, en janvier, jusque fl. 331/2, pour en-
suite fléchir quelque peu et tomber en février et mars dans la
parité de fl. 32 â 32 1/4 par 50 kilos. En avril, nous eûmes un
marché calme, pendant lequel les prix oscillèrent beaucoup,
variant de fl. 30 à 32. En mai, il y eut plus de stabilité dans les
cours qui se maintinrent assez bien entre fl. 32 et 32 1/2 et. ne
s’élevèrent un instant à fl. 34, que sous l’influence de la pé-
nurie de provisions. Dès le mois de juin, noua vîmes la baisse
commencer à se dessiner, puisque les prix roulèrent ce mois
entre fl. 30/30 1/2,pour fléchir subitement au début de juillet
jusque fl. 27 1/2 et finalement tomber â la fin de ce même
mois aussi bas que fl. 23. En août, la baisse se prolongeant,
nous porta un instant sur fl. 213/4, qui lut le plus bas cours
de cette année. Dés le commencement du mois de septembre
nos prix se raffermirent quelque peu et devinrent beaucoup
plus stables qu’ils n’avaient été jusque-là; ils se relevèrent
donc jusque n. 25 1/2 vers la fin de septembre et le commen
cernent d octobre, pour retomber un peu, en novembre, jus-
que fl. 241/2 et finalement clôturer aujourd’hui à fl. 25 par 50
kilos.
Ainsi qu’on a pu le voir par le chiffre des importations que
nous avons publiées plus haut, nous avons reçu cette année
quelques renforts en droiture en essence d’Amérique, et
celle-ci s’étant vendue à des prix en-dessous de ceux de
l’essence de France; a fait par cela même une rude concur-
rence à cette dernière provenance et a même été en partie la
s
(
1
!
î
i
1
MOIS.
Janvier.......
Février.......
Mars..........
Avril.........
Mai...........
Juin .........
Juillet.......
Août..........
Septembre.....
Octobre ___:..
Novembre......
Décembre......
90 10(
68 71
75 8C
75 8ï
vourne, 2 balles de Piliau et 237 balles de FAngleterre, soi
ensemble 284 balles, contre 735 balles en 1871, 966 balles e
1870,1204 balles en 1869.573 balles en 1869 et 734 balles o
1867.
huiles. — Huiles d'olives : Ainsi que nous l’avons fait pré
voir dansnotre précédente revue annuelle, les importation
sur notre place, en 1872, en huiles d’olives à fabrique, sor
fortement restées en dessous de celles de 1871, par suite de 1
faiblesse de la récolte tie 1870/71 dans tous les pays produc
leurs et cette diminution a môme été tellement forte que le
arrivages de 1872 se sont à peine élevés à un peu plus de 1
moitié de ceux de l’année dernière.
Il est facile de comprendre, en présence de cette grand
réduction dans les arrivages en droiture, combien peu împor
tantes ont dû être les transactions sur notre place pendan
le courant de 1872 et nous pouvons hardiment dire aujoui
d’hui que le mouvement des affaires a constamment été tré
réduit et qu’à aucune époque de cette année, nous n’avon
vu régner une demande quelque peu suivie, soit pour l’ex
portation soit pour la consommation.
Pour l’exportation, du reste, les affaires ont considérable
ment perdu de leur importance pendant le courant de cett
année, d’autant plus que notre port n’est plus comme par 1
passé, 1 intermédiaire habituel entre le producteur et le con
soramateur de l’Allemagne.
Les acheteurs allemands, qui, pendant les années précé
dentes, avaient toujours été les principaux clients de notri
placé, s’approvisionnent aujourd’hui, presque tous, directe
ment auprès des producteurs, par l’entrsmise des nombreui
agents commerciaux qui représentent les intérêts de ceux-c
dans presque toutes les grandes villes de consommation al
lemandes.
Par suite de cela, le commerce des huiles d’olives à fa
brique, tend d’année en année, à perdre de son importanci
sur notre place, d’abord, comme nous.venons de le aire, pa
ce que les acheteurs étrangers , naguère nos principaux
clients, ne sont plus dans l’obligation de venirnous achetef
et ensuite parce que notre port, n’est même plus â s:
hauteur précédente comme port de transit.
En effet, toutes les huiles d’olives que les agents commer
eianx allemands vendent pour compte des producteurs qu’ils
représentent, ne parviennent plus a destination par la voie
d’Anvers, mais bien par la voie de Rotterdam, d’ou elles son
transbordées sur des bateaux de l’intérieur qui remontent
le Rhin et qui livrent les huiles pour ainsi dire aux portes de:
fabriques qui les ont achetées.
Lés frais de transbordement et de transports, qui en réeul
tent pour les acheteurs, sont relativement minimes en com
paraison de ceux qu’ils auraient à supporter, s’ils faisaient
transiter ces huiles par le port d’Anvers, qui n’est pas relit
à l’Allemagne par un grand fleuve, comme l’est Rotterdam et
qui, par suite, ne sabrait pas servir ses clients a des conditions
.
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6
notre place pendant ces derniers six mois
Grâce nnt m-iv fa.
t
S
e
transports hollandais, qui, en outre, ont sur nos chemins
fer l'avantage énorme, non pas de p irtir à heures et joui
• fixes, mais encore d’arriver en temps déterminé.
Cette branche importante de notre co nmerce da trans
s’est donc détournée d’Anvers, grâce à Tincoîùe de nos gn
vernanfs, qui. faisant peu de cas de nos doléanc s, neiu
gnen! pas même les prendre au sérieux et ne voudront s’ap?
cevoir du t rt qu’ils font à notre commerce?que: lorsqu.;
mal sera sans remède.
Le chemin de fer direct d’Anvers vers l’Allemagne, proit
à notre commerce depuis plusieurs années, est encore F
jours â l’état de projet: lui seul, cependant, pourrait non;
nir en aide et par le rapprochement des distances, ainsi n,
par les bas prix de transports qui en géraient lacc.nfeéqucJ
pourrait peut-être nous faire regagner une partie du çnj
merce de transit dont nous déplorons le déplacement. l
II résulte de ce qui précède, que notre commerce d’exprl
talion en huiles d’olives à fabrique, a été peu important pé-
dant le courant de l’année que nous venons de finir; dés loi)
la consommation, à peu prés seule, a fait quelques achats
malgré la forte diminution dans nos arrivages en droit::
ceux-ci, ont amplement suffi aux besoins.
il convient aussi de ne pas passer sous silence que les h
portations de 1871 avaient plus ou moins fortement dépas
les besoins de la consommation, et comme celle-ci n'avait p
pu toutes les utiliser, il en est résulté, à la fin de l’année d»
niêre, un stock considérable et pour ainsi dire sans près
dents.
Ce stock qui pouvait être évalué à près de 809 futailli
huiles de diverses provenances, devait, dans l'idée des rtétei
teurs, servir pendant tout un tennis à l’alimentation de
consommation de notre, pays et ils sa promettaient bien
l’écouler sans de trop grandes pertes pendant les prems
mois de l’année.
Malheureusement, ils avaient compté sans les importaiio:
nouvelles en droiture,qui, dés la fin du premier trimestre
cette année, vinrent renforcer nos provisions, encore pass
moment fortes, et pour lesquelles les débouchés n'arrivai-
pas en aussi grand nombre qu’on l’avait espéré.
Aussi les prix qui étaient restés assez bien soutenus pe:
dânt les premiers trois mois de cette année, assumèrent-
ensuite une tendance plus ou moins prononcée â la bai;
et reculèrent de plusieurs francs par 100 kilos.
C’est dans ces conditions que nous atteignîmes les mois
mai et juin, pendant lesquels on nous mandait des pays pu
ducteurs, que la floraison des oliviers se faisait dans de tr
bonnes conditions et semblait, promettre une ample moissi
de fruits.
Les mois de juillet et août virent mûrir les olives à soulia
et donnèrent l’assurance d'une grande récolte. Les prix d
huiles sur notre marché, fléchirent donc encore plus, *
même temps que les consommateurs se tinrent sur une tri
grande réserve et ne voulurent rien acheter au delà do leu:
plus stricts besoins immédiats.
Plus tard, la cueillette du fruit, ayant donné de très beaç
résultats, et le rendement des huiles promettant d’être ai-
dant en proportion do la grande récolte des olives, la bai;
sur notre place, s’accentua de plus en plus et porta final*
ment nos prix, en octobre-novembre, aux plus bas cour
toute cette année.
Malgré les bas prix auxquels nous avons donc vu les hui!
d’olives pendant ces derniers trois ou quatre mois, la demain
pour cet article ne s’est nullement, réveillée sur notre plu
etl» marchandise disponible n’a été vendable que par d- tu
petites quantités. Par contre, les produits ne la nmivei
récolte, 4 livrer, ont été plus ou moins fortement recherché:
bon nombre de parties huiles de Messine, de Lisbonne
Malaga, ont ôté contractées par nos consommateurs, s
vrajson des premiers mois de l'aimée prochaine, a des pi
relativement bas.
Nous pouvons donc entrevoir pour l'année prochaine:
renforts plus considérables que ceux que nous avons reçus
- 1872 et les prix des huiles sur notre place, s’établiront à :
taux d’autant plus modérés, que les récoltes dans les pr
producteurs auront été fortes et que les provisions,chez not ■
a ce jour, sont encore passablement grandes.
Pas plus que dans notre dernière revue annuelle, nous ifl
vous le désir de passer auiourd’hui en revtiè, la marche t B
chaque sorte d’huile d’olives, sur notre place: cet exara B
rétrospectif serait monotone et nous ferait nécessairemeB
tomber dans des redites que nous voulons éviter. BornocB
nous donc, pour finir, â consigner dans le petit tableau s:>B
vant les stocks et les prix au 31 décembre do chacunes B
deux dernières années :
Provisions au 31 déc. Prix nu 31 décemtJ
Huile
de Messine..
de Malaga...
de Mogador.
de Gènes_____
de (îallipoli..
de Livourne.
1872 1871
1872
fr.
109/110
110/112
110/ —
120/ -
1871
fe. |
124/12.1
-I
123'm|
128/1301
124/ -I
125/là! I
128/1301
:e |
de Lisbonne____ — 18 108
de Tarente..... — 25 119'
Les importations par mer en 1872, ont été comme ’suiiL
360 futailles d« Livourne : 531 fûts de Messine ; 107 tuts il
Palerme ; 89 fûts de Lisbonne ; 50 fûts de Gênes ; 291 fuisil
Gallipoli: 10 fûts de Naples;’80 fûts de Malaga: 8 fut-il
Marseille ; 92 fûts d« Bordeaux: 194fûts (Imite de Malaga il
Havre, et 77 fûts de l’Angleterre : soit ensemble 1901 futaiûl
Contre 3339 fûts eiïl871: 1909 fûts en 18*0; 1368 fûts en Irai
1178 fûts en IStiS; 2563 fûts en 1867 et 2626 fûts en 1866. '
Huiles diverses : De même que dans nos précéder
revues annuelles, nous n’avons que bien peu d’affaires a
seigner aujourd’hui dans les diverses sortes d’huiles ét...
gères à fabrique, par suite de la continuation du manque
renforts directs en plusieurs de ces sortes. Cette abser
d’arrivages en droiture, est cause que la consommation
, nètire pays, a été obligée de s’approvisionner sur d’aut-i
grands marchés importateurs de l’Europe, et par suitede ce.
une bonne partie des renfoi ts qui nous parviennent ainsi ii
voie indirecte, passe directement à la consommation imnl
diate. Les provisions disponibles n’ont donc jamais F
être très tories à aucune époque de l’année et consé’quemmei
la condition essentielle pour constituer un véritable marc!
nous fait complètement défaut.
En présence de ces faits, qui se reproduisait au reste ri:
puis bon nombre d’années, et sur lesquels nous avons insl-l
â plus d-’une réprise dans nos précédentes revues annueUti
ie inouvement des affaires a été, comme bien on pense, pi
considérable pendant le courant de 1872 et conséquemmei|
aussi nos prix se sont presque toujuUrs laissé guider parce I
des principaux marchés de l’Europe qui nous tenaient li-l
d’entrepôt.
En huiles de coco, les importations de cette annéeJ
plus ou moins fortement dépassé celles de plusieurs Fjstól
précédentes et comme par suite, la consommation a «6» phi
amplement approvisionnée par ses achats directs en An ail
les affaires sur notre place,ont eu moins d’iraportanci
Les prix, par suite, ont constamment tendu a la baisse et :
roulé de fl. 29 à fl. 25,251/2 peur l’huile de-coco Cochin et il
25 1/2/26 à fl. 24 pour l'huile de coco Ceylan. Aujourd’litl
nous clôturons arec vendeurs aux plus basses cotes ci-dessu
En HUILE DE palme, la majeure partie des renforts de cettfl
année, noBS est venue par la voie d’Aigleterre ; nous avoil
aussi reçu, quelques parties delaHollar.de, de Lisbonnl
de Hambourg , ainsi que quelques renforts de Bostoil
Cette huile s’est assez couramment vendue, cotte année I
même plusieurs parties provenant d’importations d’annàl
antérieures, et qui étaient restées invendues jusqu’alors «
eufin pu trouver acheteurs. En considérant le chiffre élevé :li
recettes de cette année, nous persistons à soutenir, ainsi
nous l’avons déjà dit dans nos précédentes revues annuell*
que la consommation des huiles de palme dans notre par
est assez forte pour motiver des importations en droiture®
pays de production et nous formons des vœux, pour vol
bientôt se nouer des relations directes entre notre port etl*
pays producteurs de la Côte d’Afrique. Les prix ont ouve
lannéirde fl. 22/24 1/2, suivant qualité, par 50-kilos, et ont n
peu fléchi pendant les quatre mois d’avril, ixmr se relever a
suite et s’établir en août sur fl 24,-24 1/2 et en o t.obre si
fl. 24/251/2 par 50 kilos. Aujourd’hui encore nous clôturons
ces derniers prix.
L’huile de un anglaise,a aussi été beaucoup plus fortemu
importéecette année,que pendant l'exercice précédent et cci
sorte est entrée pour une plus large part dans la consumai
tion de notre pays, par suite de la grande rareté, â plusten:
époques de cette année, de l’huile de lin indigène. Quant ail
prix, ils se sont, à part, quelques rares intervalles, presqi1
constamment cotés a quelqnes francs au-dessus des cours:
l’huile tie lin du pays.
En Huile de foie de morue de Bergen, les irr.portatif
de eetteannée sont restées beaucoup en dessous de celles
l’année dernière, parsuitedes provisions plus ou moins fort*
que les grandes re-ettes de IS. lavaient laissé invendues
commencement de cotte année. Les prix n’ont donc pas :* |
futilement varié et ont constamment roulé entre fl. 44 4 po:
l’huile brune pour corroyeurs et entre fl. 48/52 pour l’in : I
brune claire à blanche.
l’huile de pieds de bœufs de la Piata. a de nouveau é
quelque peu importée en droiture cette année, quoique cepeL.
Gant pas en aussi grande abondance que l’année dernfei l
Une partie do ces renforts a passé en transit pour T Aliénai
hne. tandis que le réstant a été traité sur place, à fr. 138/1*1
pendant lçs premiers mois decette année,en baisse jusaueirl
J3Ü/120, pendant ces derniers six mois.
l’huileide suif indigène a donné l;eu à un assez bon cot-l
rant d'affaires sur noire place, pendant tout le courant rif
cette année, toutefois comme la plupart de ces affaires se sodL
traitées directement pour l'exportation, elles ont presque tosl
tes échappé â notre cote.
Voici le relevé comparatif des importations par met,
huiles diverses, pendant les cinq dernières années :
d’olives à fabrique et man-
geable............... fûts
de coco..............colis
de palme................
de suif et de saindoux. »
de foie de morue..... ton.
de lin............. colis
de colza............... «
de baleine et de poissa »
de coton............... »
de sésames............. >•
de résine.............. »
de ricin............... .
de spermaoeti........ »
de pieds de bœufs____ -
diverses, . i...........
Janvier..
Février..
Mars.....
Avril....
Mai......
Juin.....
Juillet...
Août.....
Sept_____
Octobre..
81/82 80 —
80,81 86/88
86/87 ------
861/2 83 -
81/82 84/85
85 — 86/87
85/86 86/87
88/89 86 -
85/86 88/ï9
88/89 90
i ;i
1876
1 5621
chanvre
Francs
p1'100 kiF
COLZA.
Francs
pt 100 kils.
COTOi
Francs
P'iôOk
100/99 96’9
96/95 98 97
97/95 91/90
89/88 83 82
82/81 85/84
85/86 85
841/2 85/86
84/85 831/2
83/84 891/2
90/91 —
91/90 92 —
95/96
86—85
85 — -r
Huiles indigènes : Voici les fluctuations mensuelles ai
prix des huiles de lin, de chanvre, de colza brune ®t- fl
coton, pour lesquelles le mat ché principal cstàTormonde:
LIN.
Francs
ps 100 kil»,
•î
-
-
pport, nous ne pouvons que regretter que nos importations
aient pas été plus fortes et surtout qu’elles soient restées
ms 1» domaine d’une seule Maison d'importation, ies autres
avant pas cru devoir s'occuper du commerce de ect ar-
ide. , -
Les premières importations de cette année, en essence d’A-
lérique, nous sont venues en février mars, par ht voie d’An-
leterreet se sont, lentement détaillées à la consommation
ans les prix de tl. 29.3/4 â 31 par 50 >-i!os. A partir du mois
août les renforts en droiture ont commencé a nous purvc-
ir. toutefois comme une bonne partie s'en trouvait vendue
livrer, il n'y eût jamais une bien grande accumulation' de
larchandise disponible sur notre place, et. celle-ci a pu re
endre dans les prix de fl. 23 en hausse jusque fl. 24 \ 4
ai vant l’importance des lots. Auiomd’hni nous clôturons
u prix demandé de fl. 24 1/2 par 50 kilos.
fruits. — Les importations, par mer, en 1872, dans les di-
iverses sortes de fruits se répartissent comme suit :
Amandes : 2ul3 colis, dont 272 de Mazagan ( varoc); 4 de Na-
les: 1 do Malaga: 21:5 de A illanova: 1!* de Messine; 508 de O i <--
enti : 205 de Lisbonne: 277 de Palerme: 39 de Bordeaux ;
12 du Havre et 261 de l’Angleterre.
Citrons : 6831 caisses.dont 5161 de Palerme; 373 de Messine;
0 de Livourne ; 223 de Malaga; 390 de Marseille : 245do Bur-
eaux; 67 du Havre ct..362de l’Angleterre.
Corinthes : 16.379 barils dont 13.754 de Xante et de Cépha-
mie ; 600 de Trieste et 25 de l’Angleterre.
Figues : 151,856colis, dont.852 de Naples; 820 deCépiialnnie;
35,230 de Villa Nova et Faro; 7682de Lisbonne; 15.7.1e Malaga;
de Messine -, 46 de Livourne : 3700 du Havre ; 219de Mar-
ei lie ; 278de Bordeaux et 3073 de l’Angleterre.
Noisettes: 6592 balles.dont 6181 de Naples: 60 de Messine;
54 de Livourne et 94 de l’Angleterre.
Oranges : 34,076 caisses, dont 10.822 de Palerme : 4846 de
lessine : 96 de Lisbonne ; 3i>87 de Valence: 25 de Mniaga ;
557lie Séville ; 58 du Havre : 10 de Bordeaux ci 8569'de
Angleterre.
Prunes: 14,05.3 colis,dont28 barils de Trieste : 12,379 caisses
11506 barils de Bordeaux: 12 barils de Hambourg et 137 barils
e l'Angleterre.
Raisins: 16,953 colis, dont 17 caisses de Naples; 167 barils
t 156 caisses de Palerme : 1.572 caisses d’Odessa; 25 caisses
e Trieste; 46 caisses de Lisbonne : 4591 caisses et 52 barils de
lalaga ; 48 caisses de Bilbao ; 3860 caisses et 20 barils'de
ilarseille ; 5162caisses du Havre et 926caisses et 11 barils de
Angleterre.
6 mi anc.es ni; ZÉL ANDE. — L’article garance se trouve par
ontinuation encore dans la même position exceptionnelle
lue l’année passée: nous sommes toujours sans stock sur
■pire place; — les prix élevés en sont eu partie la cause
iinsi que les petits produits de la récolte actuelle.
Au commencement de cette année, on a fait quelques achats
:n Zélande, pour notre place dans les prix da ni 39 â 31 et dont
pielques petits lots étaient destinés pour les besoins de la con-
imnation. Notre pays 11’a pas demandé cette année la moitié,
te ce opi’ii a consommé l’année précédente, ce qui parait
jfovenir, de ce que les marchandises manufacturées dans ce
jenre par les garances ne sont pas encore toutes écoulées,
nais comme cela ne peut tarder, on peut prévoir une augmen-
ation dans l’emploi des garances pour Tannée prochaine.
Les prix, qui. au début de l’aiinèa, étaient de fl. 30 à 31 pour
es belles qualités non robées. se sont soutenus durant les
nois de janvier et février, mais ont fléchi pendant les mois
le mars et d’avril jusque fl. 27 â 26 l/2.Pendant les moisd'éte,
ane stagnation continiieile n'a pas cessée de se faire sentir,
musé parle manque d’ordres pour l’extérieur et le chômage
partiel des fabriques de garancines, qui n’ont pas acheté
amme d’ordinaire, par suite du peu de débouché qu’ellee
trouvaient pour leurs produits.
Dans cette faible position, l’article a végété jusqu’au mois
Toctohre de cette année, c’est-à-dire sans transactions autres
que pour les besoins delà consommation immédiate, toute
fois sans baisse ultérieure sur leà prix, â cause des peti’s
produits annuels,du peu de provisions restantes des récoltes
antérieures et des nouvelles favorables de la France et.di
l’Italie. En octobre, à l'npparition de la récolté 1872, les pria
ont remonté pour la belles qualités non robées de cette ré
colto jusqu’à fl. 30 à 30 1/2.
Cette faveur s’explique parla belle qualité et aussi parque!
ques ordres reçus alora pour l’exportation, ainsi que par c<
qu’on s’attendait à un produit Mediocre pour la récolte 1872
Pour la trituration decette récolte.nous sommes fortement et
retard cotte année, au point que les courtiers en garances
en Hollande n’ont pu (Tonner jusqu’ici leur aperçu généra
annuel.
Jusqu’ici, on a traité beaucoup de racines de la nouvglli
récoîte, qui ont trouvé acheteurs pour l’exportation et poui
les fabriques de garancines de fl. 23 â23 1/2 pour les T'05 qua.
lités (racines de 3 ans de terre); on né demande plus aujour
d’hui que fl. 211/2 à 22. La nouvelle trituration non robée
payée de prime abord fl. 30 a 30 1/2. a également baiss:
d’environ fl. 2 par T0 kilos. On cote aujourd’hui comme suit
1«qualité fine ou robée.
1872.
Florins.
361/2 â 371/:
341/2 - .36
271/2 » 281,':
26 27
25 » 251/i
18 - 21
8 » 13
211/2 » 22
4 - 6
Florins.
36 à 38
.34 1/2 •• 36 1/2
28 - 29
26 - 27 1/2
25 « 26
18 v 20
commune................
verstampte mulien......
racines de 3 ans de terre.
malien.................
Garancines par 100 kilogrammes fl. 190 à 195.
houblons. — Nous avons débuté Tannée avec des pro
visions trés restreintes en houblon de 1872, et un sr.ocl
relativement assez fort, ea récolte de 1870 et antres houblon
surannés. Comme le démontre le tableau des fluctations de
cours, les prix n’ont cependant fait que baisser graduellemen
avec quelques petites reprises suivant les fluctuations de Téta
des plantations. Vers le mois d’août, la récolte promettant u
produit, ahnndantet -le belle qualité, toutes les sortes suran
nées atteingnirent le prix le plus bas. Oa commençait déjà
traiter le nouveau produit livrable en octobre et novembre
fr. 70 à 80 pour A...........
évaluations pour
balles et comme les avis des autres pays producteurs étaier
aussi très favorables, on croyait pouvoir compter sur des prî
très bas en septembre. Les premiers échantillons furer
vendus de fr. 65 à 70 pour Alost et de 90 à 100 pour Pop:
ringhe.pour retomberen octobre jusque lr. 40 à 45 pour Alps
Ces prix ayant fixé l’attention de la spéculation et sous ri*
fluence dos demandes suivies pourl’exportation,les prix haus
sèrent graduellement jusqu’à fr. 85 pour Alost. L’année fin
avec un stock très restreint et l’espoir d’tme bonne reprise
fondé sur les besoins de notre brasserie et une continnatio
d’exportation dans les premiers mois de l’année prochaine.
Voici un tableau indiquant- les fluctuations des prix d
houblon sur notrè place, pendant Tannée 1872 :
HOUBLONS D’ALOST DES ANNÉES :
MOIS.
Janvier.....
Février.....
Mars........
Avril.......
Mai.........
Juin........
Juillet ....
Août........
Septembre...
Octobre.....
Novembre____
Décembre ...
35 40
35 .38
28 30
25 30
22 25
25 30
25 —
20 22
15 20
16 —
16 18
16 22
48 50
40 48
36 42
35 -
3.) 38
35 38
33 35
30 -
20 28
20 21
-21 25
25 38
100 113
100 110
91) 98
85 90
80 90
90. 95
85 90
82 90
45 50
45 fO
45 60
65 7(
40 4:
44 «
58 8;
HOUBLONS DE POPERINGHE DES ANNEES :
1870 et 18'
I86S 1869
1870 1871
22 28
8
I’
Quoiqu’il en soit, l'article est ferme en ce moment sur tous
es marchés d’Europe et cet état de choses nous paraît Ifgi-
îmé. autant nar la modicité des stocks Que par le petldim-
tir.-ié autant par la modicité des stocks que par le peu (
portance des renforts en cours de voyage.
Nos cotes actuelles, comparées âeelles de fin 1871, établis-
sent les différence? ci-apres : .
Valeur Valeur
31 déc. 1871. ce jour.
Fi
Nous avous reçu cette année les quantités suivantes :
De New-York.. _ 705 balles, dont pour la place, —balles.
Hausse.
B.-A. secs Mat*, lifs il!
.. •’• - v/s93/4
Piata •• Camp.hisdiv
150 à 161 11 à 12
135 » 142 158 « 168 17 - 18
113 » 138 137 » 158 13 » 14
112 1.38 140 .. 162 16 n 17
-. 32/40 ••
s-s 14/20 -
- 20/25 ••
.. 25/28 -
. été graduelle
90 14 15 •>
86 •• 92 11 » V2 «
86 v 92 11 « 12 v
85 » 88 8 .. 9 »
86 » 1)0 16 » 18 »
87 v 92 11 » 12 >•
88 « 94 10 >» 11 »
; presqi
non interrompue.
:onp d’extension cefie
année et amené à notre placé bon nombre de chargements
dont la destination était indéterminé!!. Elles se sont élevées
en total à 324.297 cuirs divers et 10.960 chevaux «fiés.contre
180.164 cuirs et 6930chevaux en 1871.
Ces ventes se décomposent* :
B. Avres Salad* bfs 73195 dont les rendements ■
ont varié entre 391/2 et 437/10 k.
397/8 » 433/4 »
Uruguay
Rio-Grande
B.-A. salés Mat* v/s
M.-V. •• *■ b.etv
R.-G. - - bfs
B.-A. secs >* bfs
v/s 15996
bfs 117309
v/s 82973
bfs 25329
721
1000
952
1400
........... V/s 4458
•> « Camp* b.etv. 954
Chevaux salés 109C0
401/2 » 431/4 -
401/4 » 43
40 ** 447/10
40 » —
.365/8 •• 37
42 » -
44 •• 45
431'4 - -451/2
45 ' - 451/4
371/2 - 397/8
Nous n’avons rien de très spécial â dire de la qualité des
cuirs reçus en 1872. Les Mataderos secs restent, partielle-
ment découpés, ce qui est regrettable. Les cuirs Saladeroe,
tant de B.-Ayres que des Rivières, sans être- très 'réguliers
de force, ont satisfait les acheteurs ..et se sont couramment
vendus. lia été trouvé-un certain nombre de Matadçros dans
plusieurs chargements do cuirs Saladeros des Rivières et:cos
cuirs défectueux n’ayant, pas été munis de marques distinc-
tives, il en est résulté des frais de classement et des pertes de
temps, qui auraient pu être évités par un peu plus de soins
à l’embarquement.
cornes.— Importations de l'année 1,882,032 (dont 71,000
Rio Grande, 779,000 Uruguay et M.-V..1,031,000B. A. (contre
1.923,000 en 1871 et 1,078,000 en 1870. En bonne demande a
prix en faveur successive pendant tonte. Tannée et surtout .
vivement recherchées le mois dernier à prix enforte hausse.
Nous avons à enregistrer surfin 1871 une-majoration de 4o à
70 0/0. Nous cotons pour marchandise courante : Rio-Grande
bœufs 60/64 k.f. 83/87; id. 50/55 k. f 60.67: Piata bœufs 55/63
k f. 66/86 ; id. 48/54 k. f 57/64 : id. 40/45 k. f 48/52 ; id. 30/38 k.
f. 27/46; id. vaches 26/32 k. f. 20/29 — par 104 pièces 2 0/0 esc.
.rognures. — Importations de l’année 2107 balles et 22,000
kil. en vrac, soit un total d’env. 812,000 k. contre 72:,000k. en
1S71 et 1,047,000 k. en 1870. Cet article a eu un débouché assez
régulier pendant les six premiers mois do Tannée, à prix en
légère baisse et a provoqué depuis lors une demande active
avec forte repris» dans les prix, qui comparés à notre cote de
fia décembre 1871, établissent une hausse d’env. 30 0/0 sur
garraset 200/0 surnerfs et oreillons. Nous cotons : verges et
tendons f. 50/51 ; pattins de bœufs f 44/45 ; bons garras f; 47/49 ;
id. mélangés f. 40/45 ; id. vieux 1'. 31/32 ; queues vides f. 38/39;
écharnures chaulées f. 36/41 ; pattins de cheval f. 33 34 ; oreil-
Ions, museaux et onglôns f. 2.3/25 par 50 kil. 3 0/0 escompte.
crins. — La nterne cause que colle que nous avons signa-
lée dans notre précédente revue annuelle, a continué d’entra-
ver pendant les neuf premiers mois de cotte année de plus
nombreuses importations en crins sur notre place II a conti-
nué, cette année, à exister sur les marchés exportateurs,
une grande concurrence aux achats de la part de tous les
consommateurs étrangers, et'cette concurrence à naturelle-
ment en pour effet de renchérir plus ou moins fortement ia
valeur de cet article sur les lieux de production.
Fendant les derniers trois mois de cette année, cette grande
concurrence aux achats sur Tes marchés producteurs ayant
Complètement cessé, do plus* fortes quantités ont été diri-
gées vers notre port ef. grâce aux grandes importations
d’alors, nous avons vu le'chiffre total des arrivages decette
année dépasser plus ou moins fortement celui de l’année der-
II résulte de ce qui précède, que pendant les neuf premiers
mois de cette année., les importations, sur notre place, sont
plus ou moins fortement restées en dessous de eefles de 1871
et comme les quantités qui étaient alors mises à la disposi-
tion des acheteurs étaient insuffisantes pour remplir les be-
soins de la consommation, noug avons pu constater, à plus
d’une reprise, une grande pénurie de provisions, laquelle à,
son tour, a provoqué une forte hausse sur les prix, qui
dans l’ensemble ontété beaucoup plus élevés, que ceux dé
Tannée dernière.
Nous avons donc vu régner une active demande sur notre
place, pendant les dix premiers mois île cette année pendant
lesquels nos modiques importations furent régulièrement
vendues peu après leur débarquement.
Ce n’est que pendant ces deux derniers mois, alors que les
importations sont devenues beaucoup plus fortes et dépas-
sèrent, considérablement les besoins, que, nous avons vu se
produire une certaine mévente sur cet aa-ticle./d’autant plus-
que les acheteurs, efi se tenant sur la réserve, espéraient.à
bon droit voir surgir une baisse sur les prix.
Quoiqu’il en soit, l'exercice que nous venons de finir, peut-
être considéré comme prospère pour les importateurs etnons
espérons que ceux-ci redoubleront par fa suite de zèle et
d'efforts pour attirer chez nous d’aussi nombreuses importa-
tions qu’en 1872,qui,— le passé répond de l’avenir,— trouveront
toujours un placement empi-es*-" et tacite a *!*>* prix quiiien-
lieront satisfaction.
Ainsi que nous venons de le dire plus haut, les importations
de ces deux derniers mois, ayant été particulièrement fortes
et ayant plus ou moins considérablement dépassé les de-
mandes, il s’en suit que les stocks à ce jour dépassent plus ou
moins fortement ceux de l’année dernière à pareille epoque.
C’est ià, un appoint précieux avec lequel nous ouvrirons l’an-
née nouvelle, qui, nous l’espérons, marquera, dès le début,
par une animation d’autant plus grande, que les acheteurs se
.sont tenus sur la réserve pendant ces deux derniers mois.
Nous faisons suivre un tableau indiquant mois par mois,
les importations,, les ventes, le transit, lé stock, ainsi que les
prix payés pendant Tannée 1872 :
Janvier.."
Février..
Mars....
Avril....
Mai.....
Juin....
Juillet...
Août—
Sept____
Octobre.
Nov.....
Déc.....
261
168
62
145
205
147
113
138
123
226
-IMi
136
2210
1845
2744
17.39
! 1796
Us.’*
i 1334
colis en 1871.
- en 1870.
.» en J 869.
- en 1868.
.. en 1867.
» en 1866.
1.621/2 à 1.821/2
1.65 — » 1.95 -
1.45 - - 1.90 -
1.65 - .. 1.871/2
1.65 — » 2.05 —
1.60 — - 1.95 —
1.00 - .. 1.95 -
1.65 — » 2.05 —
1.75 — .. 2.08 —
1.721/2 » 2.20 —
1.75 - .. 2.121/2
1.60 — » 2.20 -
Le stock au 31 décembre de cette année s’élève à 432 colis,
contre 272eolisen 1871: 354 colis en 1870; 200 colis en 1869;
40 colis en 1868 ; 45 colis en 1867 ; 6i colis en 1836 et 25 colis
en 1865, à la même date correspondante.
Le prix moyen pour crin mélangé de Buenos-Ayres et
Montevideo a été en 1872 de fr. 1.88,
. contre - 1.72 èn 1871, .
•* 1.70 en 1870.
- 1.C0 en 1869.
- 1.47 en 1868.
- 1.40 en 1867.
- 1.321/2 en 1866,
et» 1.221/2 eh 1865.
cotons. — Ainsi que nous l’avons fait pressentir dans
notre dernière revue anuelle, nous avons reçu, en 1872.
d'assez nombreux renforts en cotons en droiture des.pays de
production, toutefois dans lfeur ensemble, ces renforts sont
restés quelque peu en dessous de ceux de Tannée derniere;
de l'Angleterre, par contre, nos importations accusent une
augmentation de 50 pour cent.
1res ventes, de leur côté, malgré que nous ayons eu,en 1872.
plusieurs périodes de grand calme, se sont cependant éle-
vées à un chiffre qui se rapproche de très prés de celui de
Tannée dernière.
Malgré celà, le stock disponible àce jour est passablement
considérable, ce qui, eu égard au grand chiffre de ventes, ne
peut s’expliquer que par rentrée sur le marché de plusieurs
parties cotons précédemment achetées par spéculation.
Quant aux prix, ils ont suivi une marche fortement progres-
sive pendant les deux ou trois premiers mois de cette année
et ont atteint leur plus haut point vers la fin de mars. Depuis
lors, ils sont restés à peu près stationnaires jusqu’au mois
d’août, époque vers laquelle se produisit une forte baisse,
qui a fait des progrès successifs .jusque vers le commencement
de novembre. Une réaction à la hausse s’est alors opérée et
nous a ramenés en novembre-décembre aux cours d’ouver-
ture de cette année.
La hausse que nous avons vu se produire pondant ces der-
niers deuxTnoiss’estprineipalement portée sur leacotons des
États-Unis, dont les stocks commençaient alors à se réduire
considérablement en Europe. Les autres provenances, quoi-
qu’ayant aussi qùelque peu haussé de valeur, n’ont cependant
pas participé a cc mouvement progressif dans la même pro-
portion que les cotons d’Amérique.
bonne demande tant pour la consommation de notre pays
que pour l’exportation et par suite nous aurions certainement
eu un plus fort chiffre de ventes à renseigner, si nos déten-
teurs s'étaient montrés plus coulants et avaient voulu vendre
à des prix rentrant dans la parité do ceux des marchés régu-
lateurs de l’Europé,
Comme nous venons de le dire, les consommateurs de notre
pays, de même que ceux des pays étrangers voisins, n’ont pas
demandé mieux que de pouvoir faire leurs achats sur notre
place, mais reculant devant la ténacité de nos détenteurs et
souvent aussi devant leur refus absolu de vendre, ils ont été
forcés de s’approvisionner sur les marchés anglais, d’ot’i, par
suite, comme nous l’avons constaté plus haut, nous avons reçu
cette année de plus nombreux renlorts que Tannée dernière.
L’année qui va s’ouvrir, promet d’être plus favorable sous
le rapport des prix qui tendent à la hausse ; nous aimons
donc â croire que nos importateurs écouteront plus volontiers,
qu’ils ne Tont fait en 1872, les offres des acheteurs et qu’ils
sauront ainsi fixer sur notre marché, un commerce aussi
important que celui des cotons, pour lequel, grâce à notre
New-Orl... 22141
« Charleston.. 2000
» Savannah.. 2460
r Bombay... 3553
- Maracaïbo. 60
n B -Ayros... 57
» Santos.— 2896
» Haïti....... 394
- Bahia...... 7318
- Ceara..... 490
n Rio Janeiro 38S1
» Calcutta-.. 1 lOOO
- Saloaique.. 1314
535
3*3:1
65
_________ . 700
Angleterre. 75790
» Havre.,
. Hambourg,
v Hollande.
29141
2000
2*160
. 3050
60
2720
364
6850
490
2225
17000
1314
500
384
Voici quels ont été les prix des diverses sortes de cotons
sur la place d’Anvers, au commencement de chaque mois de
cette année :
Janv..
Févr..
Mars..
Avril..
Mai...
Juin..
Juillet
Août..’
Sept. .
Octob.
Nov...
Déc...
31
135
132/133
133
134
133
322
119
116
123
122
128/129
135
130/132
130
130
130
T;*|
115
.115
115
1121/2
1’ ’
97/98 i —
100 liv. 821/2
100/101 liv. 83/84
100 76
67
60
*71/2
55 no
eo I 110
59 ,1071/2
00 i 112
Notre stock se compose de : 12,617 balles Louisiane; 1391
balles U plané; 4165 balles Brésil; 4 balles Pérou ; 1144 baltes
Levant; 2055 balles Oomra: 50 balies Dhollerah; 2550 balles
Comptali ; 9440 balles Bengale ; 141 balles Rangoon ; ensemble
33,55/ balles.
Voici le mouvement mensuel des cotons sur notre place
pendant le courant de cette année :
Janv. .
Févr..
Mars..
Avril..
Mai...
Juin. .
Juillet
Août..
Sept. .
Octob
Nov...
Déc...
Totaux
contre
187.1
10323
12744
17036
11834
10165
18729
514!
9340
1114'
15414
"■*:
.174:
144S45
5 8«2
I !
8555i 1768
4263- 8481
2593 14443
2296j 9638
40971 6068
2975i 1573!
32771 1870
6210! 3Uo
10147; 100a
153111 163
5443; 64
12153' 5303
77363 67482' 110-16 13807
8977
TV'14
23769
30352
33628
43821
44961
44340
896 3
33149
31984
33o57
Lieux d’fiXp.
2460
17000
1314
75790
3533
570
26882
3437
45
737
3707
'19252! —
Zi =
44061 64450
1560 19927
104} 16
90370
4430
125
1046
120
New-Orleans
New-York..
Boston......-
Charleston..
Baltimore...
Savannah...
Calcutta! ...
Callao.......
Maràcaibo..
Bombay.....
B.-Ayres.. ..
Rio-Grande..
Brésil.......
Haïti.......
Akÿao........
Salonique...
Angleterre.
France......
ports divers.
Totaux bail.. 144145! 1103B31911981103051 103291 j 44561
drogueries. — Malgré que les affaires en ces divers ar-
ticles u’aient de nouveau pas eu une bien grande importance
pendant le courant de cette année, toutefois nous avons à si-
gnaler des importations un peu plus suivies et sous ce rap-
port nous pouvons dire que le commerce d’Anvers a-quelqùe
peu progressé. On a enfin compris, ce que nous n’avons cessé
de répéter depuis nombre d’années, que pour donner plus
d’importanee au commerce des, drogueries sur notre place,
notre purt devait être relié par une ligne de navigation à va-
peur régulière aux divers ports de l’Italie et de la Méditer-
ranée, qui sont de grands pays producteurs de ces articles.
Depuis plusieurs mois, en effet, une ligne.régulière à vapeur
a été inaugurée entre Anvers, Marseille, Messine, Livourne,
Naples. Palerme et d’autres localités de Tltalie et celle-ci
fonctionna à l’entière satisfaction des producteurs et des con-
sommateurs. Que l’essai, qui a été si heureusement tenté
cette année, serve de stimulant ; qu’Anvers puisse voir
se créer de nouvelles lignes et puisse voir se dédoubler
celles gui existent en ce moment ; que notre port, en un mot,
soit mi? ên relations directes et régulières avec les grands
centres producteurs, et l’on verra prochainement notre com-
merce se développer davantage et s’affranchir insensible-
ment de la tutelle que font peser sur nous nos voisins d’An-
gleterre, d’Allemagne et de Hollande, qui ont été, pendant de
nombreuses années, nos seuls fournisseurs d’une multitude
d’articles, qui, somme toute, nous sommesà même d’acheter
directement, sans leur intermédiaire, auprès du producteur
immédiat.
Lés importations en baies de genièvre d’Italie se sont
élevées cette annee à 4411 balles, toutes de Livourne, contre
1485 baltes en 1871; 1832 balles en 1870- ; 1008 balles en 1869:
2229 balies en 1868 ; 530 balles en .1867; 2338 balles en 1866; 1.355
balles en 1865 et 1379 balles en 1864. Comme on le voit, grâce
à la ligne régulière de navigation dont nous avons parlé
plus haut, les renforts pendant le conrant de cette année ont
sensiblement dépassé ceux de plusieurs années précédentes
et ce fait témoigne d’une augmentation progressive de
notre commerce. A vrai dire, les transactions sur notre
place, n’ont pas été très actives, toutefois la consommation a
toujours pu facilement s’approvisionner et peut être bien
lorsquo plus tard notre approvisionu-ment sera plus consi-
dérable, verrons-nous surgir quelques demandes pour l’ex-
portation, et réussirons-nous a nous créer des débouchés à
a l’étranger à ia. faveur de3 bas prix.Nous avons ouvert Tannée
avec un stock passablement fort, aux prix de fl. 8 1*4à8 1/2
parSO kilos, qui ont progressivement fléchi de valeur jus-
qu’en mars, épuque à laquelle, nos cours se sont établis â
fl. 7, pour rester ensuite â peu près invariables jusqu’en no-
nembre, alors que les détenteurs ont cédé à fl. ‘6 1/2pour 50
kilos. Aujourd’hui encore, nous clôturons à ce dernier prix.
Les Bois de réglisse* par contre, ont été beaucoup moins
importés cette année que pendant les années précédentes,
par suite de la forte augmentation que nous eûmes à consta-
ter dans notre précédente revue annuelle, et qui avait laissé
un assez fort approvisionnement invendu au commencement
de cette année. Il ne nous est arrivé, en effet, que 275 balles
du Havre. 148 halles de Bordeaux, 20 balles de Marseille et
55 balles de l’Angleterre, soit ensemble 498 balles, contre 822
balles en 1871,369 halles en 1870,354 balles en 1869,308 balles
en 1868,738 balles en 1867 et 799 balles en 18*3(1. Les affaires en
cet article, sont restées bornées au strict détail de la consom-
mation et n’ont pas eu d’importance à aucune époque de cotte
année. Les prix qui avaient ouvert â fl. 18/21 se sont élevés
en avril jusque fi. 1921. .... ’ ’ ’ '
en septembre j usque fl. •
aujourd’hui à fl. 16 1/2.
En crème de tartre, nous avons reçu, cette année, 2 barr.
de Palerme, 31 barr. de Messine et 220 barr. do Bordeaux,
soit ensemble 253 barr. contre 108 barr. en 1871, 194 barr. en
1870 ; 262 barr. en 1869 ; 40 barr. en 1868 ; 57 barr. en 1867 et
40 barr. en 1866. Nous avons donc à constater une forte aug-
mentation dans les recettes de cette année, et malgré cela, la
consommation ayant rondement opéré, les prix ont progrès
sivement haussé de valeur, soit depuis fr. 125, cours d’ouver-
ture, jusque fr. 155, cours de clôture de l’année.
En Ecorces D’Orangés nous avons reçu cette année 810
balles de New-York. 200 balles de Haïti, 7 balles de Palerme:
2 balles de Livourne et 35 balles du Havre, soit ensemble 1054
balles, contre 114 balles en 1871; 174 balles en 1870; 257 balles
en 1869; 417 balles- en 1868; 240 balles en 1867 et 291 balles on
1866. Malgré l’augmentation que nous constatons aujourd’hui
dans les recettes, lés prix de cet article ont progressivement
haussé de valeur, soit depuis fr. 50 jusque 70 en avril, pour
"............................’ ’ ' surfe. 50
ie fl. 1921. pour fléchir en juin jusque fl. 17/20,
jusque fl. 17 par 50 kilos et-flnalèment clôturer
, fl. 16 1/2.
ensuite fléchir insensiblement et finalement tomber
octo _ _
Les Ecorces de citrons, assez peu importées cette aimée,
ont aussi été très peu demandées et par suite les prix ont re-
culé de valeur depuis fr. 69 cours d’ouverture de Tannée,
jusque fr. 65, cours de clôture....
’ En GALtPOT nous avons reçu cette année 15 barr. de
Bordeaux et 166 barr. de Bayonne, ensemble 181 barr. contre
123 barr. en 1871; 107 barr. en 1870; 101 barr. en 1869; 205 barr,
en 1868 et 111 barr. en 1867. Toute la quantité ci -dessus, ayant
été appliquée directement à la consommation aussitôt après
l’arrivée, les affaires sur place ont été complètement nulles
pendant tout le courant do cette année et même les stocks
disponibles ont fait défaut<â.plus d’une reprise.
En Gommes, il a éié importé cette année. 42 colis d’Odessa,
7 colis de Marseille, 3 colis du-Havre, 231 colis de Bordeaux,
48 colis de Hambourg et 973 colis de l’Angleterre, ensemble
1304 colis, contre 1741 colis en 1871, 1530colis en 1870,1894colis
en 1169,1312colis en 1868, 944 colis en 1867 et 914 colis en 1866.
La majeure partie des renforts Ci-dessus ayant été appliquée
directement à la consommation, Iêsfransactions ont été à peu
près complètement nulles pendant.tout le courant de cette
année.
En Pierre Ponce, nous avons reçu cette année. 187 barr.
de Messine et 817 barr. de Livourne, ensemble 1004 barr.
contre 586 barr. en 1871 et 623 barr. en 1870. Cet article a été
très calme pendant tout ië courant de 18:2. et n’a nas donné
MIDDLING
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119
! ■/' :
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1868. 1867
■
-*oi:
bail.
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