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d’une facilité qui se joue du travail et des obstacles. C’est um
trait de maître que celui qui établit la masse de lumière du corps
nud de Saint Francois; il le conserve ainsi en première évidence,
rompt la mouotonie ;, prévient la confusion de la figure princi-
pale avec le reste du groupe ; auquel ee tient.
Notice de Mr. Snxers.
Autrefois ce tableau précieux ornoïit cette église.
Pierre Paul Rubens.
Portrait du Bourguemaître Rockox.
Le méme.
Portrait d'Anne Pérès son épouse.
Le méme.
J. C montrant ses plaies à S. Thomas.
Ces tableaux sont d’un beau fini, peut-être moins piquans que
ceux, dans Icsquels ce maître est plus livré à son génie et dans
$ses'grands ouvrages ; mais ils sont de la plus grande beauté, la
tête de Rockox sur-tout est admirable.
Avant la suppression de ce monastère, ces tableaux étoient
placés dans cette église.
Le méme.
58. 3. C. mort entre les Maries, Joseph d’Arimatie
et saint Jean.
Le même.
5g. La Vierge et l'Enfant Jesus.
Le méme.
Go. S. Jean, Evangéliste.
Le corps du Christ pesé sur une pierre est soutenu par la
Vierce, St. Jean et Joseph d’Aritmatie; !là Madelaine est
placée sur le coin. La douleur est sagement distribuée entre les
diffévens personnages, élle a des caractères si énergiques, qu’elle
passe dans l’âme du spectateur; aussi la disposition, de la scène
La pour bat.
et le permettait, on pourrait dire que ce tableau est
un des plus mignons de son auteur : il y fait travailler toute la
science de son pinceau; ce sont les couleurs les plus variées qui
5e rencontrent avec amitié et se fondent par l’entente et trans-
2: 9 Ta ae
55 )]
parence des teintes, L'âme s’étant abandomhée au pathétique
que le raisonnement du sujet inspire, lesprit s'empare de Pat
téntion‘et rend à son tour hommage au charme des talens qu’il
y a déployés. ue
La figure du Christ est d’un dessin parfait, il l’a choisie pour
une belle masse de lumière ; l’affaissement du comps y est rendu
avec vérité et les caractères des têtes sont sagement pensés :
e’est un tableau clair, du plus piquant effet et d’un fini achevée
Celui à droite et à gauche sont tous deux d’une beauté éga—
lement aimable. Notice de Mr. SNYERS-
: : à x Tres
Ces trois derniers tableaux, autrefois placés à la cathétra
be , étoient l’épitaphe de lu famille de Michielsens.
Pierre Paul Rubens.
61. L’Adoration des Mâges.
L'idée de cette composition est grandement conçue et V’exé-
Cution y répond parfaitement. C’est l'ouvrage d’un maître CL
pense et qui exécute spontanément; aussi la tradition dit, que
toute cette grande machine, qui compte vingt figures de pro—
portion presque collossale, des chameaux, deschevaux et une
infinité d'accessoires, est l’ouvrage de treize jours. Îl est à pei-
ne concevable que la main de l’homme puisse acquérir ce degré
de LOTS eRSe si l’on n’ÿ rer mtrait par-toût des preuves irré”
cusables que la sienne à dû avoir presque J’agilité de la volonté.
Quelle inspiration et quelle profondeur de science doit possé—
der celui qui se joue d’un àrt, latorture et souvent le désespoir
de plus d’un homme de génie !
La Composition est magnifiquement riche; les plus brillantes
et précieuses draperies sont prodiguées à ces Rois, qui du fond
de Vorient viennent pour adorer un Homme-Dieu, né dans une
étable et dont le trône est une misérable crèche. Leur suite
nombreuse fait un contraste frappant avec Pétat d’abjection et
de dénuement de l’objet de leur adoration. Le Roï prosterné
sa ne figure intéréssantes sou caractère exprime la plus pro—
fonde vénération. Le Roi maure a une attitude fière et hnpo—
santes il est d’un grand et beau dessin. Celui qui s’avance € t
ire coossale qui n’est pas des plus heureuses. Malgrè la
il y existe une harmonie d’action par
: ] aite. La pompe et
la richesse
9: + Es i É ; te
à qu’ila introduites dans cette scène, font d’une ché:
tive demeure un palais magnifique.
Notice de Mr Swxers.
s Ee pre arnoit, autrefois; le maitre-autel de l'abbaye de
+ Michel. |