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quatre Evangélistes sont sculptés par Pierre Verbrug-
gen ; et un beau tableau, peint par Otto Venius, qui
représente une sainte Famille et Saint Jean, enfant,
qui présente à l’enfant Jesus un oiseau.
Près du portail principal au nord, on trouve le
monument de la famille Van Delft Ce monument re-
présente le temps : c’est une belle figure de marbre
blanc , sculptée par Scheemaeckers, le vieux.
On entre ensuite dans la grande nef et allant vers le
chœur on arrive sous la magnifique coupole qui est
éclairée latéralement, le plafond représente la Vierge
environnée d’anges, peint par C Schut, il y à des
beautés, mais il est composé avec trop de confusion,
la perspective en est admirable.
On monte au chœur. Il n’y a qu’un autel provisoire
où l’on voit un des chefs-d’œuvre du prince des pein-
tres flamands.
Le spectateur est frappé d’admiration à l'aspect du
beau tableau, peint par Rubens, replacé le 27 mai
1816. On assure que ce tableau a été peint en seize
jours, pour 1600 florins, et placé en 1642.
Voici ce que la Notice de Mr Snxers , précité, en dit :
La Vierge est glorieusement portée au ciel par une multitu-
de d’anges, dont quelques-uns voltigent autour d’elle, en lui
présentant des couronnes et la congratulant. Les Apôtres et
quelques femmes entourent le tombeau.
Composition de vingt-sept figures distinctes de forte nature,
pleines de vie et d’action et de Ja plus grandé richesse.
Rubens a pu donner dans ce sujet de solennité plein déve-
Toppement à l’heureuse fécondité de son génie, à la fraîcheur
et au brällant de son pinceau. Tout ÿ est monvement et occupé
de l’action principale. Ceux-cisuivent des yeux la Sainte-mère,
en Jui tendant les mains en signe d’amour et d’attachement;
ceux-là, frappés du miracle et comme extasiés, jettent des re«
gards immobiles vers la route glorieuse à d’autres, pouvant à
peine en croire leurs ÿeux, examinent la tombe et le linceuil
que trois femmes en ont retiré, et que dans un égal étonnement
elles se plaisent à montrer. Ces différentes passions sont agré-
abiement contrastées par l’air de jubilation des netits anges,
qui poussent en jouant le nuage transparent qui enlève la mére
de Dieu.
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pu rendre un effet si frappant ayec si peu d opposition _ id
res et d’ombres. La perspective aérienne ÿ est UE A
baut point d’entendement. Il est d’un bon dessin; le de
des sept apôtrest ét les têtes de caractère CON de ne
approfondie d’après les meilleurs modèles de l’art: Les Crap
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ries sont riches et grandement jetées: © est Sans © EE
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des premiers chefs-d’œuvre du maître; etsi la as ME
peut lui disputer la palme sous ie rapport dé, la naute $ ne
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celui-ci peut former cause sous celui €
grace. È à À ;
On espère de voir placer dans la même eue les
épitaphes des célèbres iypographes Moretus et Kane 3
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celui du premier représente la Résurrection Ge: n #
Seigneur, sur les volets en dedans on voit S. ns .
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S. Catherine : au frontispice ‘est peint le ee a .
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Moretus; au-dehors, sur chaque volet, sont €
ges : peint par Rubens. .
Celui de Plantin représente, le dernier rs
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peint par De Backer; on voit sur le PES Ja droite,
S$. Jean et la femme de Plantin avec ses filles; sur
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lui de la gauche, $. Roch et Planiin avec ses fils. Les
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portraits et les dehors des volets sont d’un ee se
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Liste inférieur en mérite. Le tableau du milieu est €
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D'après un arrêté du Roi, les SRE à.
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que tous les tableaux appartenans à des fami Us :
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re existantes, ont été rendus, à ceux qui les ont récla SA
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lors de leur arrivée de Paris. Les deux Dre es
tionnées reposent maintenant chez Monsieur Kloretus,
Paroisse de Saint JACQUES.
L'église Paroïssiale, ci- devant Collégiale , est un
vaisseau également admiré par sa vaste enceinte. On
ne sait pas au juste quand on commença à la bâtir,
le chœur fut élevé.en 1427, et recut en 1502 par les
soins de Balthazar Robiano, sénateur d'Anvers, tout
l'éclat qui le distingue de nos jours : c'étoit une pa-
roisse depuis lan 1491, et érigée en collégiale en 1656. |