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<p>zooveel eigen gedachten oproepend, dat het bijna te veel is, en men onder de lectuur telkens weer pauzeeren moet, om niet verbijsterd te raken, door de veelheid van onderwerpen, en zich te voelen als in een kolkenden vortex, waar niets in te grijpen is. Maar als men behoedzaam tast, dan is er véél te grijpen, zdó ontzaggelijk veel, dat niemand de lectuur zal staken, zonder te zijn geworden a wiser, en, helaas, in vele opzichten ook wel a sadder man. N. G.»</p>
<p>(13) Men kent André Suarès' a Portraits sans Modeles ». Deze, beweert Suarès, « n'imitent pas le mortel qu'ils ont sous les yeux, ils partent du modèle... et ils inventent le héros dans l'homme, la tragédie dans le fait vulgaire et quotidien... (Parijs, z. d. ('95). Doorgaans hoogstaande, heerlijkgestyleerde kritiek. Met sommige portretten is dit echter niet het geval ; dan wordt niet eens van 't model uitgegaan ; aldus bijv. in deze Augustinuskarikatuur : a St. Augustin n'est qu'un pauvre homme de professeur, un peu échauffé de propos obscurs et d'idées mal comprises (Valeurs, XXXI)». Het zal, in casu, wel Suarès zijn, die niet.., begrepen heeft !</p>
<p>(14) Aan Prof. Dr. S. Etienne's « Défense de la Philologie » (Luik, '33), ontleenen we volgenden passus : « Je ne crois pas l'histoire utile â l'intelligence des ceuvres littéraires... prenons une ceuvre très éloignée de nous... La Divine Commédie... Nous apprenons la langue de la Divine Commédie avant tout en la lisant : l'historien croit nous être utile au moment ofi les allusions sont obscures, puisque ces allusions forment le contexte des expressions qui les entourent et que le principe de la philologie, c'est de ne jamais détacher un texte de son contexte. Seulement la Divine Commédie est une ceuvre litteraire, c'est-à-dire que, ici, c'est le texte qui doit déterminer le sens des illusions, parce que, en littérature, l'intérét d'un fait n'est pas dans son authenticité, mais dans son interprétation... Expliquer Francoise de Rimini par des details historiques, biografiques, etc., peine perdue, puisque Ie personnage de Dante est seul authentique. Quand le commentaire est iindispensable, c'est-à-dire quand l'allusion reste obscure rnalgré le texte qui l'entoure, l'auteur a manqué son but, la littérature impliquant un lecteur cultivé et non spécialisé.</p>
<p>La Divine Commédie a pu être belle d'un bout â l'autre et encore je n'en sais trap rien pour un contemporain de Dante bien informé ; pour moi elle perd sa beauté aux endroits oCi il faut qu'on m'explique les allusions.</p>
<p>Mais les « historiens» songent á bien autre chose : ils veulent nous transporter dans l'époque de l'auteur. Eh bien, s'il y a des ceuvres que leur ancienneté ou d'autres caractères rendent étrangères á nous et empéchent que nous les gontions, s'il faut se faire l'áme d'un Italien du temps pour comprendre et gofiter Dante, on ne trouvera pas mauvais que je n'entrouvre même pas son poème ; et si je trouve un homme du XXe siècle qui a la prétention de s'étre fait momentanément cette áme postiche, je lui dirai qu'il se vante... (blz. 42-43). Ook Tolstoj beweerde in zijn « barbaarsch » schotschrift : « wat is kunst ? », dat, bij om 't even welk werk, om 't even welk</p>
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