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Mag1AOE DUROI LAONOUD IT ET DE L PENCE SE LOUEMAEIE NORrLaNS.
roupés francaises, commandées par le maréchal Gérard.
il voulut tout voir par lui-mémé, arrêta le plan de campagné
dégagèrent nos soldats. Maintes sois le roi ne craignit pas
sixa la direction des colonnes, assigna chacun son role.
d'exposer Sa vie pour se rendre un compte exact de la situa-
Bres, il dirigea l'armée qui, Sans lui, ent été anéantie. Les
tion, et pour stimuler, disait-il lui-même
le zèle des jeunes recrues. Au roi seul re-
vient l’honneur d'avoir Sauvé le pays dans
ces circonstances.
La Hollande, invoquant ses faciles vic
toires, formula auprès des puissances de
nouvelles prétentions et présenta le traité
dit des XXIV avticles, beaucoup plus désas-
treux pour nous que la première conven-
tion. En effet, le Limbourg et le Luxem
bourg devaient nous être enlevés; une
rente de 171777, 777 sr nous était arbitrai-
rement imposée; la navigation de l'EScaut
déclarée libre en 1818, était soumise au
droit de pilotage. La seule compensation
ju'il plut la Conférence de nous accor
der fut une neutralité perpétuelle. La Bel-
gique devait donc subir la loi des vainous
EIle protesta énergiquement, mais en vain.
Le traité fut adopté, comme mesure de
Salut public, par la Chambre des représen
tants le 26 octobre, et deux jours après par
le Sénat. il fut Signé Londres le 16 no
vembre. Les puissances l'approuvèrent,
mais le roi Guillaume resusa d'accepter les
conditions posées comme définitives.
Le traité des XXIV avticles ne fut autre
chose que l'antique ve victis traduit en
langage diplomatique. La Conférence défit
de nouveau Son ceuvre, et, cette sois,
au profit de la Hollande. Les Belges
n'étaient pas seuls vainous; les Signataires
LE DUC DE BRARANT ET LE COUTE DE FLANDRE L1S4S.
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