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généreux et de maintenir son indépendance Mon coeur ne connait d'autre ambition que
ance; i'en suis encore aussi ému que reconnaissant A l'aspect de ces populations, ratisian
celle de vous voir heureux
par leurs acclamations l'acte de la représentation nationale, i ai pu me convaincre que
t le dois, dans une aussi touchante solennité, vous exprimer un de mes voeux les plus
j'étais appelé par le rvoeu du pays, et ai compris tout ce qu'un tel accueil m'impose de
irdents. La nation Sort d'une crise violente: puisse ce jour effacer toutes les haines
levoirs.
étousser tous les ressentimentsl Qu'une seule pensée anime tous les Belges, celle d'une
1 Belge par rotre adoption je me serai aussi une loi de l'être toujours par ma politique
franche et sincère union
1 l'ai été également accueilli avec une extreme bienveillance dans la partie du terri
le m'estimerai heureux de concourir ce beau résultat. si bien préparé par la sagésse
toire frangais que j'ai travercée. et i'ai cru voir dans ces démonstrations, auxquelles
de l’homme vénérable qui s'est dévoué, avec un
Si noble patriotisme, au Salut de son pays
1 Messieurs, i espère être pour a Belgique un
gage de paix et de tranquillité: mais les prévi-
sions de l’homme ne sont pas insaillibles. Si mal-
gré tant de sacrifices pour concerver la paix nous
étions menacés de la guerre, ie n’hésiterais pas
en appeler au courage du peuple belge, et i es père
ju'il se rallierait tout entier son chef pour la
défense du pays et de l'indépendance nationale, ,
2OOcc. lersoit,
Ce discours est bien significa-
26évér
tif; doué d'une grande prudence
Sans égale, d'une sagacité rare
aimant la concorde, ennemi des
418 4Juinitq4vats1o1i,
excés, plein de talent et d'initiative
éopold était d'ailleurs universel
lement considéré comme un des
26 O cévrier
princes les plus remarquables de
son époque. Mais sa fortune, ses
CCCNO drr LOU Ao9 2dXdac.
études, son amour du bien et de
7
la liberté ne lui rendaient pas
d 120 baine se Corpres lausul de lasdéaque aes énuidt ious la préeicc e srofvresie desHtelarb
agréable une existence méditative
5s0 Aaféé écresrer des a6 -laCéxr-Hs rea éfiéree.
et Sans activité. C'est pourquoi les
Belges, en lui offrant la couronne,
44 Mréoirasainc &ae Legcr. décaéévri égr éiuér lér ars sné.
trouvèrent l'esprit du prince dis-
po6é l'accepter. Le gouvernement
2vasanie- sir éatr de fé hs tirér ac sorisr ééndtia donié sér aére.
britannique approuva ce choix,
67691& Afv-mil deee.
et la France non seulement y con-
Sentit, mais fit encore entendre
16exexéieis d Régévrier séaniérer ie.
que le futur roi des Belges pou
6 fiévieiraire pore- surs crde, lé confcce scax-l; Fvrigre
vait s'allier la famille d'Orléans
126 Hrearédesrder décuarer dte é Aoraren amp; M é gecvré del
en épousant la seconde sille de
72 4écêr- a fééreie
Louis-Philippe, union qui assura
la Belgique l'appui des deux
1Écctré ardenii Aaictr éoviarer éécties de- drA-
grandes puissances, ses voisines
ééooi éétr sen séirer Léouétees sraer des fforaaces Blr atronab de y févrusa 1No.
Le mariage de Léopold ser avec
Louise-Marie d'Orléans, née
Palerme, en 1812, de l'union de
sa. Ratete L XXoi pucte se seorméendes suufiqui.
Louis-Philippe avec Marie-Amélie
Se uure VofiServer la Comeluuion d les sois du pouple Belat
de Bourbon, fut célébré Com
piègne, le o août 1889. Les comtes
de mainsenir l'indepenbance nasionale d'insegrité di ferrisoire
l'Aerschot et Félix de Mérode
Te hr car déridl davont adte 2-sasri a pcote de sa socétaliecre lr svsvens.
représentaient la Belgique cette
cérémonie.
62 &s0or, le vuréor ir iaes Lr asies- ééPurées néé Por saes iéi sese.
Quatre enfants naquirent de ce
2 ggrersran Marécte se srcei srar Aonéieier & éié ger- aes.
mariage: trois fils et une sille. Le
de u FFécrdler str ées Seoiétesaar een évreacres.
premier fut enlevé de bonne heure
l'assection des Belges. Les trois
Gvurxier ap. 4N.cire dés peis sorid éeusbremntiecr-s nn-
autres ont grandi au milieu des
T. gAI a
sympathies publiques; Léopold Il.
djousissul,
Philippe, comte de Flandre, et
161
l'infortunée princesse Charlotte
7.
le Jarsiesus Pierses deyr-.
La reine Louise, après dix-huit
2 f-ar-
eoseitre.
71re.
po 15
1. Mrder sder
ans employés répandre autour
M. 1N.9cti
NPauron- 1 O éévorrc.
d'elle les bienfaits d'une charité
Sans limites et Sans ostentation,
nourut Ostende, dans la mati
née du 11 octobre 1860.
l'attache un haut prix le présage heureux des relations de consiance et d'amitié qui doi-
De touchantes manisestations populaires rendirent un écla
vent exister entre les deux pays.
tant hommage ses mérites et ses vertus
a Le résultat de toute commotion politique est de froiscer momentanément les intérêt
fait par d'Aveline des derniers
matériels. le comprends trop bien leur importance pour ne pas m'attacher immédiatement
Voici le récit touchant
concourir, par la plus active collicitude, relever le commerce et l'industrie ces prin-
moments de cette reine bien-aimée:
cipes vivifiants de la prospérité nationale, mais j aime croire que le peuple belges
La reine Louise appela auprès d'elle ses trois ensants et
;
remarquable par son cens droit et par Sa résignation, tiendra compte au gouvernement
des difficultés d'une position qui ce lie l'état de malaise dont l'Europe presque tout
les bénit. Chacun de ses frères et chacune de ses Soeurs, la
entière est frappée se veux m'environner de toutes les lumières provoquer toutes les vues
duchesse d'Orléans et la duchesse de Saxe-Cobourg, le duc
d'améliora tion et c'est sur les lieux mêmes ainsi que j'ai déj commencé le faire, que
de Nemours, le prince de soinville, le duc d'Aumale et le duc
je me propose de recueillir les notions les plus propres éclairer oous ce rapport la marche
du gouvernement.
Alexandre de Saxe-Cobourg, reçurent ensuite un adieu parti.
4 Messieurs, e n'ai accepté la couronne que vous m'avex offerte qu'en vue de rempli
culier Sous forme d'entretien, comme Si la mourante eût tenu
une tache aussi noble qu'utile celle d'être appelé consolider les institutions d'un peuple
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